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Lettre n° 628
du 24 décembre 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 

Photo Ronan Heuzel



 
MAÎTRE MÔ d’après le Livre de Maître Mô de Jean-Yves Moyart. Adaptation et mise en scène Ronan Heuzel. Avec Hilaire Besse.
Un avocat sur scène ou dans un prétoire, c’est parfois très semblable une fois la robe endossée. Fiction ou réalité, celui-ci part en croisade pour sauver son client ou du moins pour réduire sa peine. Qu’importe son degré de culpabilité, il plaide avec la plus grande mauvaise foi si nécessaire. Et certains sont si convaincants qu’on les surnomme Acquittator! Les uns plaident avec force effets de manches mais tous jouent la corde sensible pour amadouer juges et jurés.
Avant sa première plaidoirie, la prestation de serment, très importante à ses yeux, montre à Maître Mô le cap à tenir. Puis les affaires se suivent. Avocat nommé d’office pour défendre un jeune maghrébin accusé du vol d’un sac, sa stratégie fait merveille. Il aura même les honneurs du journal local et cette première relaxe augure bien de son avenir.
Cette mise en bouche divertissante est suivie de deux affaires beaucoup plus graves. Le rire fait place à l’émotion. Un accident de la route causant la mort d’une jeune fille et l’intervention aussi inattendue qu’émouvante de la mère de la victime le jour du procès. Puis il en vient une autre, dans le vent de notre époque, l’affaire d’un mari violent et d’un père non moins monstrueux...
Jean-Yves Moyart avait parfaitement compris ce que signifiait son serment. ... (Lire la suite).









 
      SPECTACLES

 
 

Photo Spectacles Sélection


 
IrréZIZEtible de et avec Thierry Wilson.
Dur, dur d’être une femme après avoir abordé la cinquantaine. Zize Dupanier en fait l’amère expérience mais ne se laisse pas abattre, bien décidée à profiter de ses dernières belles années. La voici déblatérant sur les inconvénients de la ménopause et la baisse de sa libido sans épargner aucun détail. Oreilles prudes s’abstenir ! Elle égratigne au passage les copains de son mari, vieux, c … et moches et leurs épouses c… vieilles et moches. La cinquantaine bien tassée donc et 46 ans de mariage durant lesquelles elle a coucouné un mari qui ose la tromper avec la voisine d’en face, c’est à ne pas croire! Adepte des petites pilules bleues, elle se demande bien comment il s’arrange mais, bon, le résultat est sous ses yeux.  Se venger est la meilleure parade. Règle n°1: déserter le foyer. Règle n°2: trouver un amant. Mais une rencontre n’est pas de tout repos quand on ne peut plus ignorer «instingram». Et l’annonce d’être prochainement grand-mère ne va pas arranger son moral.
Robe sexy, talons haut, chevelure d’un blond platiné et juste ce qu’il faut de maquillage, Zize alias Thierry Wilson au mieux de sa et de ses formes embobine son public. ... (Lire la suite).

 




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo Spectacles Sélection




 

GEORGES DE LA TOUR. Entre ombre et lumière. C’est la première rétrospective consacrée en France à cet artiste depuis celle du Grand Palais en 1997 (Lettre n°134). Georges de La Tour (1593-1652) connaît la gloire et le succès de son vivant, tant dans le duché indépendant de Lorraine, où il naît, qu’à Paris où il se rend après la destruction de son atelier en 1638, durant la guerre de Trente Ans. Peintre ordinaire du roi Louis XIII, il offre au souverain un tableau nocturne représentant Saint Sébastien (aujourd’hui perdu) qui plaît tant au roi qu’il fait retirer tous les autres tableaux de sa chambre pour ne conserver que celui-ci. Curieusement Georges de La Tour tombe pourtant dans l’oubli après sa mort. Si nous ne connaissons aujourd’hui qu’une quarantaine d’œuvres authentiques, de nombreuses copies attestent de la célébrité de ses tableaux et de son atelier de son vivant. Il faut attendre les années 1910 et le travail de l’historien d’art Hermann Voss pour que l’on redécouvre La Tour.
Ce peintre est surtout connu pour ses clair-obscur mais l’exposition nous montre qu’il était aussi à l’aise dans le caravagisme que dans la peinture traditionnelle. La première salle présente trois de ses œuvres en regard d’une toile de Jean Le Clerc (1586-1633) et d’une de Mathieu Le Nain (1607-1677). D’emblée on peut apprécier comment ces peintres se sont emparés de l’art du Caravage (1571-1610), qui s’est répandu non seulement dans toute l’Italie mais aussi en Europe. Nous ignorons si La Tour se rendit à Rome mais il est certain qu’il connut le caravagisme. Si L'Argent versé (vers 1621 ou 1634) est proche du style de Caravage, Job raillé par sa femme (années 1630) et La Femme à la puce (vers 1632-1635), avec leurs effets de lumière artificielle, transcendent ce style.
La salle suivante, «Le Peintre des infortunés», expose divers personnages ordinaires tels ces Mangeurs de pois (vers 1620), ce Vieil homme et cette Vieille femme (tous deux vers 1618-1619) et ces joueurs de vielle (vers 1620 et vers 1640). Les dates de ces tableaux montrent qu’il n’y eut pas une époque avec des tableaux «diurnes» et une autre avec des tableaux «nocturnes» mais que toutes deux coexistèrent.
Dans la troisième salle sont exposées deux toiles similaires représentant Saint Jérôme pénitent (vers 1630). Elles montrent comment La Tour reprenait un sujet en y faisant de légers changements pour l’adapter à son commanditaire. Ainsi il rajoute un chapeau cardinalice écarlate à la version destinée à Richelieu. ... (Lire la suite).




 

Photo Museum of Fine Arts, Budapest




 

L’EMPIRE DU SOMMEIL. Rembrandt, Ingres, Delacroix, Füssli, Courbet, Rodin, Monet, Munch, Picasso…  Paradoxalement, c’est sans doute la première exposition consacrée à ce sujet, alors que le sommeil occupe plus ou moins un tiers de notre vie. De tout temps les artistes et les philosophes se sont intéressés au sommeil et aux rêves qu’il engendre. Les quelque 130 œuvres que nous présentent les commissaires sont là pour nous rappeler toute l’importance de ce thème depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Le parcours en sept sections nous emmène du «Doux sommeil» jusque «Au lit !» en passant par les «Figures du sommeil», «Hypnos et Thanatos», «Le sommeil érotique», «Les portes du rêve» et «Le sommeil troublé».
Le «Doux sommeil» est illustré par des vues de personnages faisant la sieste (Ancher, La Sieste, 1890), simplement endormis (Petrini, Le Sommeil de saint Pierre (?), vers 1740), sombrant dans l’ennui (Millais, Mon deuxième sermon, 1864) ou encore tombant d’épuisement (Pelez, Un martyr. Le Marchand de violettes, 1885). Toutes ces œuvres montrent le plaisir que l’on éprouve quand on dort et que l’on oublie tout.
Le sommeil est un thème récurrent dans la Bible. On en trouve des exemples avec la création d’Ève tandis qu’Adam est endormi (Watts, La Création d'Ève, 1881-1882); l’ivresse de Noé (Bellini, L'Ivresse de Noé, vers 1515); l’Enfant Jésus endormi (Randa , Jésus endormi, 1640); Jean dormant sur le giron du Christ lors de la Dernière Cène (Saint Jean endormi, 1500-1515) et aussi avec la dormition de la Vierge, qui s’est endormie en Dieu (La Dormition de la Vierge, seconde moitié du XVe siècle).
Dans la mythologie grecque, Nyx (la Nuit) engendre Hypnos (le sommeil) et Thanatos (la mort). Ce mythe a sans doute été inspiré par la similitude entre les deux états. Des artistes tels Léon Cogniet (Tête de jeune fille morte, vers 1845) ou Aimé-Jules Dalou (Masque mortuaire de Victor Hugo, 1885) ont ainsi représenté des cadavres.
Le thème du sommeil est aussi la source d’inspiration de nombreux tableaux utilisant ce subterfuge pour nous présenter des personnages dénudés et endormis que l’on découvre. ... (Lire la suite).





 
 
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