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Lettre n° 473
du 20 février 2019
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 

Photo Laurencine Lot

 
7 MORTS SUR ORDONNANCE d’après le film réalisé par Jacques Rouffio et le scénario original de Georges Conchon. Adaptation Anne Bourgeois et Francis Lombrail. Mise en scène Anne Bourgeois. Avec Bruno Wolkowitch, Claude Aufaure, Valentin de Carbonnières, Jean-Philippe Puymartin, Julie Debazac, Francis Lombrail, Jean-Philippe Bêche, Bruno Paviot.
Dans une ville de province, deux éminents chirurgiens disparaissent à quinze ans d’intervalle dans des conditions identiques, le second en 1970. Après une enquête approfondie sur ces deux faits divers, Jacques Rouffiot réalise le film « 7 morts sur ordonnance ». Le voici adapté pour la scène par Anne Bourgeois et Francis Lombrail.
Le professeur Brézé, propriétaire de la clinique Sainte-Marie où officient également son fils Robert et son gendre, est furieux de constater que le nombre d’interventions dans son établissement est en chute libre depuis l’arrivée à l’Hôpital Général de Pierre Losseray. Excellent praticien, sa réputation est établie. « C’est un honnête homme qui opère à prix fixe et donne dans le social ». Après un repos forcé de trois mois dû à un infarctus, il s’est remis à opérer avec succès, selon son confrère anesthésiste et ami Simon, qui l’admire.
Afin de restaurer la réputation de sa clinique, Brézé voit une alternative. ... (Lire la suite).





 


Photo Charlotte Spillemaecker

 

LA DÉGUSTATION de Ivan Calbérac. Mise en scène de l’auteur. Avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Mounir Amamra, Éric Vieillard, Olivier Claverie.
Prenez une sage-femme célibataire qui approche de la quarantaine, bénévole au Secours Catholique et un caviste quadra « fermé à double tour », patron d’une boutique de vins dont la montre affiche curieusement le fuseau horaire de la Nouvelle-Zélande. Ajoutez un jeune en liberté conditionnelle, à la recherche d’un stage de réinsertion, un médecin préoccupé par le résultat des analyses de son patient - caviste, et un voisin libraire qui survient dix secondes - chrono après avoir entendu le bruit caractéristique d’un bouchon qui saute, et vous entrez dans le cercle très fermé d’un magasin où la biodynamie et les vins prestigieux sont rois. (Bravo pour le décor).
Hortense de la Villardière assume très bien sa particule et son milieu. Elle est au mieux avec le curé de sa paroisse et les pauvres du quartier. Elle pousse pour la première fois la porte de la boutique de Jacques à la recherche d’une bonne bouteille pour les SDF avec qui elle partage son dîner une fois par semaine. ... (Lire la suite).


 


Photo Laurencine Lot


 

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS d’après Jules Verne. Adaptation Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Avec Sébastien Azzopardi, Pierre Cachia, Erwan Creignou, Margaux Maillet, Benoît Tachoires.
Délirant, déjanté, effréné, à pleurer de rire. Pas de qualificatifs adéquats et suffisants pour définir cette « chose théâtrale » indescriptible et jubilatoire. Certes, on a bien le récit de Jules Verne, le pari lancé dans un club londonien entre deux aristocrates so british, dont l’enjeu est un périple fou autour du globe et une coquette somme à l’arrivée. Phileas Fogg et Passepartout se lancent dans leur équipée insensée, avec le méchant inspecteur à leurs trousses. La princesse est niaise à souhait, les animaux plus faux que nature, les consuls se clonent successivement, les Chinois de rencontre parlent un joyeux sabir, les cowboys n’impressionnent personne.
Si le voyage est endiablé, le décor est succinct. Villes, fleuves et tempêtes, les étapes du voyage sont projetées en écran géant. Les rideaux rouges scandent les péripéties et voilent les changements, en très grand accéléré. Ça chante, ça danse. ... (Lire la suite).


 


Photo Fabienne Rappeneau


 

QUI VOLE UN ŒUF… de Julie Neveux. Mise en scène Sandra Everro. Avec Arnaud Cassand, Isabelle Ferron, Floriane Muller, Jane Resmond.
Sandrine vit une triple peine. En rémission d’un cancer, elle vient d’enterrer son mari et la fécondation in vitro qu’ils avaient programmée lui est désormais interdite. Barbara, l’ex-maîtresse de Luc, le mari de Sandrine, a vendu la mèche au Docteur Rodrigue dont elle est l’assistante. Celui-ci refuse de poursuivre la F.I.V avec une patiente sans conjoint. Sandrine ne peut pas davantage recourir à une P.M.A, ses embryons lui sont confisqués pour la même raison. Blandine, la belle-sœur très catho de Sandrine, est scandalisée. Avocate, mère d’une ribambelle d’enfants, elle a plus d’un tour dans son sac. Elle invente un stratagème pour faire chanter le médecin. La tentative réussit. Les embryons congelés dérobés et dûment placés dans une glacière, il ne reste plus aux trois complices qu’à prendre le premier vol pour l’Espagne, pays où la P.M.A est autorisée aux foyers monoparentaux. Rendez-vous est pris avec le docteur Rodrigo à Barcelone. Catastrophe ! Une panne de réfrigération sonne le glas des embryons. ... (Lire la suite).


 


Photo Éric Michot


 

PEUR(S) de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre. Mise en scène Sarah Tick. Avec Lucas Bonnifait, Julie Brochen, Vincent Debost, Milena Csergo, Frédéric Jessua, Gwenaelle David, Raouf Raïs.
Habeas corpus. C’est bien de cela qu’il s’agit, quand on parle d’arrestation indue, de motifs non spécifiés pendant tant d’années, de combats interminables pour que soient respectés les droits de la défense. Même si la victoire est au bout.
Mise au secret, traitement indigne, grève de la faim à répétition compensée par un gavage sans ménagement. Tel est le filigrane d’une fresque historique et diachronique, que scandent les musiques des époques parcourues, les récits parallèles autour des deux figures, omniprésentes, celle de l’incarcéré en défroque orange, celle de l’avocat taiseux. Des histoires de silence, de mutisme, parce que la méfiance est là, face à des pouvoirs tortionnaires, et qu’il y aurait trop à dire à sa famille ou ses amis dans la légèreté, même affectueuse ou attentive, de leur confort de nantis. Et le récit en est impossible. L’avocat se taira définitivement. ... (Lire la suite).


 


Photo Lisa Lesourd

 

LE CAS EDUARD EINSTEIN de Laurent Seksik. Mise en scène Stéphanie Fagadau. Avec Michel Jonasz, Hugo Becker, Josiane Stoleru, Pierre Bénézit, Amélie Manet, Jean-Baptiste Marcenac.
Abandonner un fils dans un asile psychiatrique est un déchirement pour tout parent. Ce drame personnel, Albert Einstein le vécut comme une peine particulièrement vive dans le contexte de l’histoire qui fut la sienne. Exilé aux États-Unis en 1933, il y mourut sans avoir pu retourner en Suisse rendre visite à Eduard, son fils cadet schizophrène, que Mileva, son ex-femme et lui-même s’étaient résolus à confier aux bons soins des psychiatres zurichois. Leurs traitements expérimentaux annihilèrent complètement les sentiments et le peu de compréhension qu’Eduard avait conservés. Cette blessure, Albert Einstein la portera toute sa vie et la tristesse qu’il ressentit lorsqu’il rendit visite à son fils avant son départ l’accompagna chaque jour.
La vie d’Albert Einstein et en particulier son exil aux États-Unis ont fait l’objet d’un certain nombre d’ouvrages, pour certains adaptés au théâtre. On a beaucoup disserté sur la manière dont il fut traité. ... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Øystein Thorvaldsen

 

VASARELY. Le partage des formes. Alors que les œuvres de Victor Vasarely (1906-1997) étaient omniprésentes dans la vie courante dans les années 1970, il a quasiment été oublié depuis sa mort. Avec plus de 300 œuvres dont 75 tableaux, 59 objets/sculptures et une tapisserie, cette exposition, la première rétrospective consacrée en France à cet artiste, est donc l’occasion de redécouvrir le père de l’Op Art.
Né à Pécs, en Hongrie, Vasarely abandonne des études de médecine pour suivre l’enseignement du Mühely de Budapest, une école conçue sur le modèle du Bauhaus de Weimar. C’est là qu’il découvre l’art abstrait. En 1930 il arrive à Paris et travaille, jusqu’à la guerre, en tant que graphiste pour des imprimeurs et des agences de publicité. La première section de l’exposition, « Les avant-gardes en héritage », rend compte de cette période avec des dessins tels que Catcheurs (1939), la série des « Zèbres » qui annonce les ondes et vibrations de la période cinétique ou encore cette Étude de mouvement (Anneaux-Baleine) (1939) qui préfigure ses constructions avec des cercles imbriqués les uns dans les autres.
Le parcours se poursuit d’une manière tout à la fois chronologique et thématique. Durant les années de guerre, Vasarely est occupé par des lectures scientifiques et il ambitionne de faire une carrière artistique à part entière. L’observation de certains détails du réel, tels des galets à Belle-Isle, des craquelures sur les carreaux de céramique de la station de métro Denfert ou les formes cristallines du village de Gordes lui inspirent des toiles où se manifestent les troubles et étrangetés de la vision. Contrairement à ce que l’on croyait, l’œil n’est pas neutre et peut être trompé par certaines compositions. Vasarely ne s’intéresse pas à la peinture mais à la vision. ... (Lire la suite).

 
 


Photo BnF

 

JEAN-JACQUES LEQUEU. Bâtisseur de fantasmes. Le Petit Palais et la Bibliothèque nationale de France, qui possède la quasi-totalité des 800 dessins de Jean-Jacques Lequeu (1757-1826), nous présentent un dessinateur hors pair, peu connu à son époque et découvert tardivement à la fin des années 1940. Nous avions eu l’occasion de voir certains de ses dessins érotiques dans l’exposition « Sade, attaquer le soleil », au musée d’Orsay (Lettre n°375) mais cette fois, avec 150 dessins, la plupart inédits, nous avons un panorama complet de l’œuvre de cet artiste.
Originaire d’une famille de menuisiers à Rouen, Jean-Jacques Lequeu reçoit une formation de dessinateur technique à l’École de dessin de Rouen, la première école gratuite de France, où il fait preuve d’un certain talent. Il peut alors se rendre à Paris et travailler avec Soufflot, occupé alors par le chantier de l’église Sainte-Geneviève (actuel Panthéon). Malheureusement, un an plus tard, en 1780, Soufflot meurt et Lequeu peine à obtenir des engagements. Il tente alors de répondre, pour son propre compte, à des commandes mais ses projets d’églises, d’hôtels particuliers, de maisons de plaisance et plus tard de parcs et de palais ne sont jamais retenus. Son absence de cursus académique et son manque de réseaux en sont sans doute la cause. Lequeu restera toute sa vie « un architecte de papier » et ce n’est que par son classement à la BnF entre Ledoux et Boullée qu’il est devenu architecte ! ... (Lire la suite).

 

 
 
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