Parcours en images et en vidéos de l'exposition

ÉTERNEL MUCHA

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°579 du 11 octobre 2023



 

Image de synthèse de l’exposition Éternel Mucha au Grand Palais Immersif. © Metrochrome pour Grand Palais Immersif, 2023.
Alphonse Mucha. La célébration de Svantovit. Quand les dieux sont en guerre, le salut est dans les arts, 1912.
Tempera à l’œuf sur toile, 610 x 810 cm.
Château de Moravský Krumlov. © Mucha Trust.
 
INTRODUCTION

Au tournant du XXe siècle, avec l’apparition de la publicité, les villes changent de visage et se couvrent d’affiches.
Alphonse Mucha, né en Moravie (future Tchécoslovaquie), devient en quelques années l’affichiste que toutes les marques s’arrachent, et l’un des artistes décoratifs les plus influents d’Europe.
Le style de Mucha, caractérisé par l’image de femmes gracieuses rehaussées de multiples motifs décoratifs, est devenu l’une des principales sources d’inspiration de l’Art Nouveau. Il véhicule des idées compréhensibles par tous, qu’il s’agisse de messages publicitaires au début de sa carrière ou d’idées pacifistes et humanistes à la fin de sa vie.
La puissance de ses inventions graphiques continue aujourd’hui d’inspirer de nouvelles générations d’artistes à travers le monde.

Titre de l'exposition.
 
Texte du panneau didactique.


1 - De la Moravie à Paris : l'invention de l'Art Nouveau

ICÔNES

Une vue de la salle de projection
Icônes

Le style de Mucha se reconnaît entre mille. Doué d’une force de travail prodigieuse, l’artiste a conçu des affiches qui ont immédiatement séduit.
Alphonse Mucha est né en 1860 en Moravie, province slave de l’Empire austro-hongrois. Après un début de carrière comme décorateur de théâtre, il suit pendant deux ans une formation artistique à Munich. Fin 1894, alors qu’il travaille à Paris comme illustrateur, il a la chance d’exécuter l’affiche du spectacle Gismonda pour la grande actrice Sarah Bernhardt : sa carrière est lancée. Mucha met rapidement au point un langage graphique original : des lignes aux courbes élégantes, des fleurs, des végétaux et d’autres éléments naturels et symboliques, mais surtout des figures féminines élancées, idéalisées, aux longues chevelures flottantes.
 
Texte du panneau didactique.
 
Une vue de la vidéo « Icônes ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
Une vue de la vidéo « Icônes »
Une vue de la vidéo « Icônes ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Une vue de la vidéo « Icônes »
 
Une vue de la vidéo « Icônes »
Une vue de la vidéo « Icônes ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Une vue de la vidéo « Icônes ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Une vue de la vidéo « Icônes ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Aperçu de la vidéo « Icônes »
 


2 - Le pavillon de la Bosnie-Herzégovine à l'Exposition universelle

1900

Une vue de la vidéo « 1900 »
1900

Dès 1899, Mucha s’investit dans l’événement qui promet d’éclipser tous les autres : l’Exposition universelle de 1900. Des émissaires de l’empereur François-Joseph lui proposent de décorer le pavillon de la Bosnie-Herzégovine. Mucha loue un hangar où il fait défiler des modèles qu’il photographie pour ensuite les intégrer dans d’immenses fresques relatant les temps préhistoriques, l’arrivée des Slaves, la coexistence des religions, les légendes. Ces décors préfigurent le cycle monumental de L’Épopée slave. «Au seuil de ce nouveau siècle, je pensais désormais avec assiduité à la façon dont je pouvais être utile à mon peuple.»

 
Texte du panneau didactique.
 
Une vue de la vidéo « 1900 ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Aperçu de la vidéo « 1900 »
 


3 - L'Épopée slave : un hymne pacifiste

UTOPIES

Une vue de la salle de projection. © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
Utopies

Série de vingt toiles, L’Épopée slave retrace les épisodes marquants de l’histoire du peuple slave. Mucha y exprime sa vision utopiste du monde : un idéal à la fois nationaliste et humaniste, dont le but ultime est la paix et l’unité des peuples, obtenues par la compréhension mutuelle. Fruit d’une longue réflexion dans son atelier de Tchécoslovaquie, L’Épopée slave peut être vue comme une incitation à revendiquer le respect de l’identité mais aussi des différences culturelles. Dans ce processus d’union spirituelle de l’humanité qu’il appelle de ses vœux, Mucha considère les Slaves comme une famille, et la peinture monumentale comme une maison.

 
Texte du panneau didactique.
 
Alphonse Mucha. L’Épopée slave, cycle n° 20 - L’Apothéose - les Slaves au service de l’humanité: quatre jalons de l’histoire slave en quatre couleurs (1918), 1926. Tempera à l’œuf sur toile, 490 x 405 cm. Château de Moravsky Krumlov. © Mucha Trust.
 
Alphonse Mucha. L’Épopée slave, cycle n° 1 : Les Slaves dans leur patrie d’origine, entre le fouet turanien et l’épée des Goth (entre le IIIe et le VIe), 1912. Tempera à l’œuf et huile sur toile, 610 x 810 cm. Château de Moravsky Krumlov. © Mucha Trust.
 
Une vue de la vidéo « Utopies ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
Une vue de la vidéo « Utopies ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Une vue de la vidéo « Utopies ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Une vue de la vidéo « Utopies ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
Alphonse Mucha. Étude pour L’Âge de l’amour, 1936 – 1939. 30,5 x 35,5 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Aperçu de la vidéo « Utopies »
 


L'ŒUVRE DE MUCHA EN DÉTAIL

Pavillon de la Bosnie Herzégovine à l’Exposition universelle de Paris 1900.
Vue intérieur avec les peintures murales de Alphonse Mucha,
1900. Photographie.
© Mucha Trust.
 
Écran interactif
 
Écran interactif. © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Écran interactif
 
Écran interactif
 
Le Pater (Notre Père)

Consacrer l’intégralité d’un livre à la prière chrétienne Pater noster (« Notre Père qui êtes aux cieux… ») peut sembler surprenant de la part d’un artiste connu pour ses figures de femmes aux cheveux dénoués et aux poses alanguies. Cette initiative éditoriale doit être replacée dans le contexte d’une époque où presque tous connaissent cette prière par cœur. Mucha lui-même est à l’époque très impliqué dans le courant spiritualiste, la théosophie et la franc-maçonnerie. D’une grande force expressive, fourmillant de détails, les vingt et une planches qui composent le Pater constituent un guide spirituel pour les temps nouveaux.
Le Pater. Le Grand OEuvre d’Alphonse Mucha. Broché, 20,5 x 31 cm, 176 pages, 100 illustrations, 35 €. © coédition Rmn - Grand Palais et Fondation Mucha, 2023.
 
Texte du panneau didactique
 
Écran interactif
 
Écran interactif


LES INSPIRATIONS DE MUCHA



Dans cette salle, les « femmes Mucha » prennent vie. Incarnées par des comédiennes vêtues de costumes inspirés des œuvres de Mucha, Gismonda et Lorenzaccio, personnages joués par Sarah Bernhardt, et les figures symboliques Rêverie et Automne descendent l’escalier devant nous comme dans un «défilé Mucha».
Les décors animés permettent de découvrir toute une gamme de motifs inspirés des styles et des cultures dans lesquels puisait Mucha : mondes celtique, égyptien, grec, islamique… L’artisanat populaire d’Europe de l’Est, la mosaïque byzantine, les décors baroques et les estampes japonaises s’invitent aussi dans la ronde.
Dans le Paris de la Belle Époque, Mucha a développé un style international et donné à l’affiche ses lettres de noblesse artistiques.

Le merveilleux poème du corps humain, celui des animaux, la musique des lignes et des couleurs émanant des fleurs, des feuilles et des fruits, sont les éducateurs de nos yeux et de notre goût.
Alphonse Mucha

 
Texte du panneau didactique.
 
Une vue de la vidéo « Les inspirations de Mucha ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Aperçu de la vidéo « Les inspirations de Mucha »
 


L'ATELIER DE MUCHA

Une vue de la projection de « L'atelier »

On comprend mieux l’inventivité hors pair de Mucha à partir de son travail en atelier et des documents de travail qu’il a laissés sur certaines œuvres : La Madone aux lys, Maude Adams en Jeanne d’Arc ainsi que trois toiles tirées de L’Épopée slave. L’artiste utilisait beaucoup la photographie, qu’il s’agisse de photographies de scènes spontanées, ou de photographies de véritables mises en scène, pensées en vue du passage à l’œuvre peinte. Toutes les techniques sont mises à profit : le crayon, le fusain, l’aquarelle, l’huile, le pastel, l’encre… On touche du doigt le cheminement de la pensée de Mucha et son processus de création. Une surprise attend aussi le visiteur à l’écoute de ses sensations.

 
Texte du panneau didactique.
 
Une vue de la projection de « L'atelier ». © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Aperçu de la projection de « L'atelier »
 


MUCHA INFLUENCEUR

Scénographie


En 1963, le Victoria & Albert Museum à Londres organise une grande rétrospective Mucha, suivie par deux autres expositions dans la même ville.
Un quart de siècle s’est écoulé depuis la mort de Mucha à Prague, son souvenir s’est estompé, et les œuvres produites dans son pays sont bloquées derrière le rideau de fer.
À la faveur de l’effervescence culturelle des années 1960, du Swinging London au Flower Power, et grâce aux expositions de Londres, l’œuvre de Mucha revient avec force sur la scène artistique. L’Art Nouveau est une source inépuisable d’inspiration pour de jeunes illustrateurs de la contre-culture. Le rock psychédélique s’accorde parfaitement avec les courbes sans fin du style Mucha, qui font écho aux mondes paranormaux évoqués par la musique. Pochettes de disques et affiches de concert fleurissent littéralement. Les graphistes hippies semblent passer le mot aux dessinateurs de comics et de mangas, qui à leur tour puisent dans les compositions du maître slave. Mucha appartient désormais à la culture populaire. On reconnaît son style inimitable, et pourtant si souvent imité, au détour d’un générique de série télévisée, d’une peinture murale de rue, en découvrant un post Instagram ou sur un tatouage inspiré par l’artiste.

 
Texte du panneau didactique.
 
Alphonse Mucha. La Samaritaine, 1897. Lithographie en couleur, 173 x 58,3 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
Comparaison entre le tableau de Alphonse Mucha, L'Apothéose : les Slaves pour l'humanité, 1926
et celui de Jifi Davis, Apothéose, 2015.
Scénographie. © Maxime Chermat pour Grand Palais Immersif, 2023.
 
Alphonse Mucha. JOB, 1896. Lithographie en couleur, 66,7 x 46,4 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Stanley Mouse & Alton Kelley. Jim Kweskin Jug Band à l’Avalon Ballroom, 7-8 octobre 1966, 1966. Lithographie offset, 51 x 35,4 cm. Prague, Fondation Mucha. © Rhino Entertainment Company, tous droits réservés.
Alphonse Mucha. Les saisons : Le Printemps; L'Automne; L'Hiver, 1900. Lithographies en couleur, 73 x 32 cm, chaque.
Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
Scénographie
 
Alton Kelley. Grateful Dead Live : Skull and Roses, 1971. Pochette de disque en carton, 31,5 x 31,5 cm. Prague, Fondation Mucha. © Warner Bros Records.
 
Une vue de détail de la section.
 
Alphonse Mucha. Cycles Perfecta, 1902. Lithographie en couleur, 154,6 x 104,3 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Stanley Mouse & Alton Kelley. Grateful Dead - Avalon Ballroom, 27-28 janvier 1967. Lithographie offset, 51,3 x 35,4 cm. Prague, Fondation Mucha. © Rhino Entertainment Company, tous droits réservés.
Alphonse Mucha. Les pierres précieuses : L’Émeraude; Les pierres précieuses : Le Rubis, 1900. Lithographies en couleur, 67,2 x 30 cm.
Alphonse Mucha. Plume, 1899. Lithographie en couleur, 71 x 27,3 cm.
Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
Scénographie
 
Alphonse Mucha. La Trappistine, 1897. Lithographie en couleur, 206 x 77 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Alphonse Mucha. La Bretonne, 1902. Lithographie en couleur, 74 x 35 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Alphonse Mucha. Rêverie, 1898. Lithographie en couleur, 72,7 x 55,2 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Ryoko Yamagishi. Black Hélène – couverture de « Hana to Yume », 1979. Encre de couleur sur papier, 36 x 25,5 cm. Collection privée. © Ryoko Yamagishi.
 
Alphonse Mucha. Le Lierre, 1901. Lithographie en couleur, 53 x 39,5 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Joe Quesada. Couverture de Ninjak #3, 1994. Bande dessinée, 25,7 x 16,7 cm. Prague, Fondation Mucha. © 2018 Valiant Entertainment LLC. All rights reserved.
Scénographie
 
Alphonse Mucha. Bières de la Meuse, 1897. Lithographie en couleur, 154,5 x 104,5 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Alphonse Mucha. Les Arts : la poésie, 1898. Lithographie en couleur, 60 x 38 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Alphonse Mucha. Têtes Byzantines: Blonde, 1897. Lithographie en couleur, 34,5 x 28 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Yoshitaka Amano. The Heroic Legend of Arslan, vol.2 : Two Princes, 1987. Acrylique et encore de couleur sur papier, 67,6 x 50,9 cm. Collection privée. © Yoshitaka Amano.
 
Alphonse Mucha. Têtes Byzantines: Brunette, 1897. Lithographie en couleur, 34,5 x 28 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Yutaka Izubuchi. Record of Lodoss War : In Slumber, 1991. Crayon, feutres de couleurs et aquarelle sur papier, 33,5 x 25,4 cm. Collection privée. © Ryo Mizuno, Group SNE, Yutaka Izubuchi / © Kadowaka corporation 2018.
Scénographie
 
The Singh Twins. Indiennes : The Extended Triangle, 2018. Techniques mixtes et numérique. © The Singh Twins.
 
Cordelia Cembrowicz. Brenda, 2009. © Cordelia Cembrowicz.
 
Vue d'un détail de la section.
 
Vue d'un détail de la section.
 
Alphonse Mucha. La Lune et les Etoiles : La Lune, 1902. Lithographie en couleur, 56 x 21 cm. Prague, Fondation Mucha. © Mucha Trust.
 
Alé Garza. Ninja Boy : Murder Girl Monkey Magic n°5, 2002. © Alejandro Garza.
Scénographie
Arcane

Les décors de la série Arcane sont fortement liés à l’univers graphique de Mucha. La série se déroule dans un monde imaginaire. En toile de fond, l’affrontement de deux quartiers ennemis : Piltover et Zaun. Le style du premier est influencé par le mouvement Art Déco. Celui de Zaun par le style Art Nouveau : Mucha s’est imposé naturellement pour en concevoir les décors. Dans Zaun vit un artiste au style fortement inspiré de l’œuvre de Mucha : le peintre n’apparaît jamais à l’écran, mais ses œuvres sont visibles sur les murs du quartier et dans plusieurs images de la série. L’influence de Mucha fait aujourd’hui partie de l’identité graphique d’Arcane.
Arcane est une série inspirée du jeu vidéo League of Legends. Elle est produite par l’éditeur de jeux vidéo américain Riot Games et le studio d’animation français Fortiche Production. Elle est diffusée sur Netflix depuis novembre 2021.
En septembre 2022, Arcane a reçu le prix de la meilleure direction artistique lors de la cérémonie des Emmy Awards à Los Angeles.

 
Texte du panneau didactique.
 
Arcane, League of legends, 2022. Fortiche Production. © Riot Games.
 
Arcane, League of legends, 2022. Fortiche Production. © Riot Games.
 
Arcane, League of legends, 2022. Fortiche Production. © Riot Games.
 
Akemi Matsunae. « Seiza no Shojo » (illustration pour la couverture de Bouquet), septembre 1989. Encre de couleur sur papier, 36,5 x 54 cm. Collection privée. © Akemi Matsunae.
 
Vue d'un détail de la section. Mw Kaluta.
BORNES OLFACTIVES

Comme une dernière évocation de l’œuvre de Mucha, des stations olfactives réparties sur la mezzanine proposent une réinterprétation des univers de l’artiste : univers floral, une proposition parfumée autour de la personne de Sarah Bernard, enfin une odeur qui rappelle son enfance, faite de campagne de Moravie et de fréquentation de l’église d’Ivančice, sa ville natale.

Les parfums ont été créés par Marie-Caroline Symard, Parfumeur chez TechnicoFlor, dans le cadre d’un partenariat avec le Grand Palais Immersif.

 

Mucha et Sarah Bernhardt se rencontrent en 1894. L’artiste propose une affiche pour Gismonda. Sarah Bernhardt découvre l’œuvre et s’écrie : «Ah ! Que c’est beau ! Dorénavant, vous travaillerez pour moi, près de moi. Je vous aime déjà». C’est le début d’une histoire d’amitié et de fidélité.
J’ai imaginé le Parfum de cette comédienne mythique.
Jacques Guerlain, en 1900, lui dédie Voilà pourquoi j’aimais Rosine.
Le parfum présenté est une réécriture de cet accord floral-oriental avec la violette et le camélia, les fleurs préférées de Sarah Bernhardt. Tête hespéridée bergamote et citron, Cœur floral iris, violette, rose, camélia et jasmin, une touche aromatique lavande, Fond vanille et fève tonka et une note inattendue de thé fumé, lapsang souchong.

Texte du panneau didactique.
 
Texte du panneau didactique.

Mucha et les fleurs, l'association est évidente et immédiate. Les fleurs sont omniprésentes dans la vie et dans l’œuvre de Mucha. Le Parfumeur s'épanouit dans cet univers de femmes-fleurs, toutes en courbes et en volutes. Les fleurs forment des halos ou des couronnes autour des têtes des femmes. Le Lys blanc, symbole de pureté, est la fleur préférée de Mucha. Il apprécie également la marguerite et le pavot.
L'accès à son atelier à Paris, rue du Val de Grâce, est bordé de rosiers, de clématites, d'asters et de rhododendrons. L’univers féminin et floral de l’artiste est illustré par ce parfum, hommage aux fleurs qu’aimait tant Mucha.


 

Dès son enfance en Moravie, Mucha aime la nature. Il ramène de ses promenades des bouquets de fleurs sauvages, fleurs des champs, églantines, primevères, marguerites, pois de senteur et violettes. Le baroque tchèque et les bâtiments religieux l’impressionnent. Il est choriste à l’église et apprécie les chants byzantins et grégoriens. L'encens est l'odeur qu'il aime le plus.
Ce parfum retranscrit le contraste entre ces deux facettes de l’enfance de l’artiste, la vie au grand air et la vie spirituelle des églises.

Texte du panneau didactique.
 
Texte du panneau didactique.


Librairie

 
Une vue de la librairie.
 
Une vue de la librairie.