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La Fondation Louis Vuitton avec la citation de David Hockney, en rouge : « Do remember, they can't cancel the spring»
[Souviens-toi, rien ne peut arrêter le printemps] |
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Titre de l'exposition |

Affiche de l'exposition
Pour son exposition « David Hockney 25 », l'artiste a choisi de privilégier les œuvres des 25 dernières années. Nous le suivons d'abord de Bradford à Londres, New York, Los Angeles, puis l'exposition se concentre sur les paysages du Yorkshire et de Normandie, avant son retour à Londres en 2023.
Né en 1937, Hockney grandit dans la ville ouvrière de Bradford, au Nord de l'Angleterre, dans les années d'après-guerre. Découvrant Londres à la fin des années 1950, il intègre le Royal College of Art et devient l'une des figures des Swinging Sixties. En 1964, il s'installe à Los Angeles. C'est là que naît la série des piscines et des doubles portraits (1967-1972), c'est là aussi qu'il peint ses très grands paysages, tel A Bigger Grand Canyon, 1998.
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Le Yorkshire nous introduit au cœur de l'exposition avec ses routes vallonnées, ses champs et ses bois contrastant avec l'immensité des espaces états-uniens (1997-2013).
Parallèlement, Hockney continue à peindre à l’acrylique ou sur iPad des portraits de son entourage et des autoportraits. Dans ces derniers, exposés au rez-de-chaussée, l'artiste se dévoile jusqu'à la caricature, les portraits restant toujours bienveillants.
Le premier étage est consacré aux années passées en Normandie (2019-2023). Le peintre y capte, jour après jour, l'émergence du printemps à travers l'efflorescence de la végétation. Suivent les changements progressifs des saisons. On perçoit là l'étonnante habileté de David Hockney à user de toutes les techniques, des plus traditionnelles aux plus novatrices, en adaptant ses moyens aux sujets traités. Ainsi l’iPad l’autorisera-t-il à traduire l'émotion immédiate suscitée en lui par la montée de la lune dans le ciel nocturne («Moon Room»).
Le dernier niveau du bâtiment montre l'artiste au présent, dans la permanence du geste créateur, au plus près de ses sources fondatrices, de ses connaissances, de sa vie, de son monde. Il présente sa réflexion sur l’art et la manière dont les peintres ont représenté l'espace à travers le temps. Son esprit spéculatif nous amène alors, hors chronologie, à dialoguer avec Fra Angelico, Dürer, Hobbema, Claude Lorrain, Van Gogh, Munch et Picasso. Ensuite, grâce à la vidéo, après avoir capté les mouvements du feuillage et des arbres, l'artiste nous convie dans son atelier animé par les danseurs et les musiciens.
Passionné par l'opéra, David Hockney a conçu pour la galerie la plus monumentale de la Fondation une création polyphonique synthétisant ses décors et costumes pour la scène depuis les années 1970.
L'exposition se clôt sur deux nouvelles peintures «plus spirituelles» convoquant Edvard Munch et William Blake, et sur un autoportrait peint tout récemment à Londres.
Hockney ayant tenu à accueillir les visiteurs à leur arrivée, les accompagne ainsi jusqu'au terme du parcours. L'artiste révèle ici sa conception de l’art comme partage et son appétence pour la vie et pour le monde, qu'exprime sa lumineuse injonction visible dès le seuil de la Fondation : Do remember, they can't cancel the spring [Souviens-toi, rien ne peut arrêter le printemps].
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Texte du panneau didactique. |
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Hall d'accueil. Photo Fondation Louis Vuitton. |
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Vidéo : David Hockney dans son atelier |
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Entrée de l'exposition
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Entrée de l'exposition |
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Galerie 2 - DE BRADFORD À LONDRES (1955-1963)
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Scénographie |
L'exposition s'ouvre sur le portrait du père de David Hockney (1955), immédiatement remarqué et exposé en 1957 à la Leeds Art Gallery. À la fin des années 1950, Hockney s'installe à Londres pour étudier au Royal College of Art. Il découvre les musées et participe à une scène artistique en pleine effervescence. D'emblée, il opte pour une veine figurative jamais abandonnée quelle que soit la tendance dominante de l’époque. On peut voir alors dans ses œuvres une affinité avec les graffiti et la peinture de Dubuffet. Frôlant les interdits de l'époque en Angleterre, l'homosexualité de l'artiste s'y affirme franchement, en relation avec la lecture des poèmes de Walt Whitman et de Constantin Cavafy. Ses nombreux voyages en Italie, en France, puis à Berlin, New York et Los Angeles nourrissent son œuvre, faisant de ces années 1960 une période de création protéiforme.
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Galerie 2 - LONDRES - PARIS - LOS ANGELES (1964-1998)
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Scénographie |
David Hockney s'installe à Los Angeles en 1964, puis à Paris en 1973, où il fréquente assidûment les musées et galeries, et expose au musée d'Art moderne de la Ville de Paris / ARC, aux Arts décoratifs, à la galerie Claude Bernard. Il rencontre alors quelques artistes et travaille avec l'atelier Crommelynck. Hockney retournera à L.A. en 1978.
Sont réunies ici des peintures célébrant la Californie hédoniste, solaire et libérée, à travers des œuvres devenues mythiques: A Bigger Splash, Portrait of an Artist, The Room, Tarzana. Ces peintures frappent par la simplicité de leur composition, l'évidence de l’image et la transparence de la lumière conférant aux scènes une forme de douceur dans un érotisme explicite. L'environnement architectural et naturel est réduit à l'essentiel: des aplats de couleurs franches, dont les photographies prises au polaroid sont l’une des sources d'inspiration. Deux doubles portraits iconiques – Christopher Isherwood and Don Bachardy, Mr and Mrs Clark and Percy - renouvellent ici la tradition de la conversation piece.
Suivront, dans les années 1980-1990, de nouveaux paysages états-uniens, l'Arizona et le Grand Canyon. Ces sites ne sont pas seulement des sujets, ils inspirent à Hockney une nouvelle façon de voir. Le Nichols Canyon, vu en surplomb avec un horizon surélevé, marque ce tournant. Hockney y aborde l’immensité et réagit par la démultiplication du format, assemblant dans son atelier de Los Angeles les 60 panneaux peints à l'huile du Bigger Grand Canyon dans une prodigieuse juxtaposition simultanée de divers points de vue.
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Galerie 1 - RETOUR DANS LE YORKSHIRE (1997-2013)
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Vers la fin des années 1990, Hockney revient plus fréquemment dans le Yorkshire, son pays natal, au Nord de l'Angleterre. En 1999, à la mort de sa mère dont il était très proche, il décide de s'y établir, Sans cesser de séjourner régulièrement à Los Angeles. Le désir de peindre cette région, sans attrait pittoresque immédiat, le pousse à explorer une échelle à la fois intime et monumentale pour laquelle il définit un langage visuel approprié. Il multiplie alors points de vue et techniques. De nouveaux ensembles vont naître, qui l'absorberont pendant près d'une décennie.
Après avoir vécu depuis le milieu des années 1960 en Californie, Hockney se confronte dans le Yorkshire à un nouveau défi: représenter le changement des saisons, et leurs variations. S'inscrivant dans la lignée des grands paysagistes anglais, Constable et Turner, Hockney revient aux techniques traditionnelles - l’aquarelle, le fusain, l'huile. - et travaille en plein air tout en recourant simultanément à la photographie et à l'informatique pour achever sa plus grande œuvre, Bigger Trees near Warter or/ou Peinture sur le Motif pour le Nouvel Age Post-Photographique.
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Galerie 4 - PORTRAITS ET FLEURS (2000-2025) (première salle)
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David Hockney a toujours peint sa famille et ses proches - le portrait de son père (1955) ouvre cette exposition. Sont réunies ici des œuvres créées en Californie, dans le Yorkshire, en Normandie et à Londres au cours des 25 dernières années. L'artiste a utilisé toutes sortes de supports et techniques: l'ordinateur, la tablette numérique ou simplement le papier, ainsi pour ses portraits de gardiens de musée d'après Ingres pour lesquels il emploie le dispositif optique de la camera lucida. Cependant, jusqu'à aujourd'hui, Hockney continue d'employer le pinceau, l'acrylique et l'huile de façon privilégiée. Ses modèles se détachent sur un fond bleu rappelant ses premières peintures californiennes, ou plus récemment sur un fond blanc, parfois doublé d'un liseré.
Les moyens informatiques lui permettent d'expérimenter de nouvelles façons d'aborder le modèle. Dès 2008, il commence à utiliser l'ordinateur, puis l'iPhone et l'iPad à leur apparition. Ce sont alors des autoportraits ne reculant devant aucune autodérision. L'informatique lui permet même de se dédoubler, complétant des natures mortes conçues sur iPad et encadrées comme s'il s'agissait de tableaux anciens. Ces «portraits de fleurs», qui dialoguent avec les portraits de ses proches sous son regard, sont visibles dans la seconde salle.
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David Hockney. Autoportrait.
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«Il n'existe rien de plus intéressant qu'un visage. Les gens me fascinent, et leur aspect le plus passionnant, ce point par lequel on peut s'immiscer en eux, c'est leur visage. ll dit tout.»
Les portraits sur ce mur, tous peints sur le motif, appartiennent à trois séries différentes, de 2013 jusqu'au début de cette année [nota: 2025]. Ceux sur fond bleu et vert, tirés de l'ensemble «82 portraits et 1 nature morte», 2013-2016, suivent immédiatement la période du Yorkshire, lorsque Hockney retourne à Los Angeles et au portrait. Ses sujets sont ses amis, sa famille, des artistes. Chaque œuvre est de la même taille, chacun assis dans un fauteuil, sur le même fond vif, et toutes ont été peintes dans le même laps de temps de deux ou trois jours. Les portraits sur fond blanc, complétés par un liseré doré ou argenté, datent des trois dernières années et montrent ceux qui l'entourent au quotidien, telle Celia Birtwell, modèle et amie de toujours. Tous choisissent leur tenue et leur pose, l'artiste captant quelques éléments caractéristiques de leur personnalité.
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Texte de la fiche accompagnant cet ensemble de portraits. |
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Noms des modèles et date des portraits.
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Galerie 4 - PORTRAITS ET FLEURS (2000-2025) (deuxième salle)
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David Hockney. Pictures at an Exhibition, 2018. Dessin photographique imprimé sur papier, monté sur huit feuilles de Dibond, 270 x 870 cm.
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Scénographie. Photo Fondation Louis Vuitton. |
Entre janvier et avril 2021, Hockney peint vingt bouquets sur une nappe à carreaux dans sa maison du Pays d'Auge. Fasciné par la lumière hivernale et les ombres profondes, il réalise ces natures mortes sur son iPad, avec des fleurs sur fond marron chaud. Commandés chez un fleuriste local, les bouquets mêlent plantes exotiques et fleurs de saison, créant une palette variée. Les cadres en bois sculpté, faits à la main, contrastent avec les images numériques. Publiée en mai 2021 en couverture de Die Welt, la série est ensuite réunie dans un «dessin photographique». Pour accentuer l'étrangeté, Hockney se duplique, plaçant sous la table le journal allemand, une bouteille d'eau et deux paquets de cigarettes, pour chaque David Hockney.
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Texte de la fiche accompagnant les tableaux. |
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Descriptions et dates des tableaux.
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Peintures sur iPad imprimées sur papier, montées sur aluminium. Collection de l'artiste. |
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25 juin 2022. En train de regarder les fleurs (encadrées). Assisté par Jonathan Wilkinson.
Dessin photographique imprimé sur papier, monté sur 5 feuilles de Dibond. Collection de l'artiste. |
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Peintures sur iPad imprimées sur papier, montées sur aluminium. Collection de l'artiste. |
Galerie 5 - QUATRE ANS EN NORMANDIE (2019-2023)
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En 2020, contraint au confinement dans le village normand où il a acheté une maison, Hockney commence à envoyer à ses amis, pour les réconforter, des peintures sur iPad, tel celui où il dessine des jonquilles, accompagnés pour la première fois de la mention Do remember, they can't cancel the spring.
Poursuivant cet exercice du regard sur son environnement immédiat, Hockney se donne l'objectif de réaliser 220 vues. La série «220 for 2020» couvre un territoire de quelques hectares, où l'artiste repère une infinité de sujets proches et lointains. Hockney y célèbre à nouveau les subtilités des changements saisonniers et quotidiens de la végétation dans tous ses états, l'iPad lui permettant de revisiter le même motif et ainsi de renouveler très vite et en permanence son travail. La sélection des œuvres présentées ici ne suit pas l’idée d’un cycle unitaire mais prélève des instants singuliers au fil des saisons.
Grâce à la luminosité de l'écran, Hockney peut peindre la nuit et en restituer la magie dans la série des «Moon» (2020). La tablette lui permet de jouer sur l'échelle des œuvres, en adaptant la taille des tirages aux dimensions d'une salle de musée. Si ces «peintures sur iPad» sont exposées ici encadrées, soulignant l'importance du geste de l'artiste plutôt que du support, Hockney n'a pas pour autant renoncé à la peinture traditionnelle et continue à employer l'acrylique. Ces œuvres sont présentées Galerie 6.
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Texte du panneau didactique. |
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David Hockney. La Pluie. Peinture animée sur iPad. Boucle de 4 min. Collection de l'artiste.
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David Hockney. Ensemble de vues extraites de la série « 220 for 2020 », 2020.
Peintures sur iPad présentées sur des écrans avec diaporama. Collection de l’artiste. |
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David Hockney. Ensemble de vues extraites de la série « 220 for 2020 », 2020.
Peintures sur iPad présentées sur des écrans avec diaporama. Collection de l’artiste. |
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David Hockney. Ensemble de vues extraites de la série « 220 for 2020 », 2020.
Peintures sur iPad présentées sur des écrans avec diaporama. Collection de l’artiste. |
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David Hockney. Vue extraite de la série « 220 for 2020 », 2020.
Peinture sur iPad présentées sur un écran avec diaporama. Collection de l’artiste. |
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David Hockney. Vue extraite de la série « 220 for 2020 », 2020.
Peinture sur iPad présentées sur un écran avec diaporama. Collection de l’artiste. |
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Scénographie |
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David Hockney. Ensemble de vues extraites de la série « 220 for 2020 », 2020.
Peintures sur iPad présentées sur des écrans avec diaporama. Collection de l’artiste. |
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David Hockney. Ensemble de vues extraites de la série « 220 for 2020 », 2020.
Peintures sur iPad présentées sur des écrans avec diaporama. Collection de l’artiste. |
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David Hockney. Remember You Cannot Look at the Sun or Death for Very Long, 26th April 2020. Animation iPad de la collection de l'artiste. Présentée sur 12 écrans toutes les 3 min 18 s. Collection de l'artiste. |
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Galerie 5 - MOON ROOM
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Scénographie |
La lecture du conte de Maupassant Clair de lune est à l'origine de la série rassemblée dans cette «Moon Room» dont la lune est l'unique personnage. Cette salle présente d’une part, quinze «peintures à l'iPad», d'autre part, deux peintures à l'acrylique, témoignant du va-et-vient constant chez l'artiste entre moyens «numériques» et «analogiques», entre pixellisation et picturalité.
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Galerie 6 - EN NORMANDIE
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Traversant la Manche un jour d'octobre 2018 pour aller à Bayeux revoir la tapisserie de la reine Mathilde, David Hockney décide de rester en Normandie pour y peindre les saisons.
Dans le jardin de sa nouvelle propriété, en Normandie, Hockney saisit à l'acrylique, à la fin de l'été, un pommier, un poirier et un cognassier. Chaque arbre est individualisé, chacun possédant son propre sol et son propre ciel. Tous ont en commun une touche très particulière, en relief et en virgule, lointaine évocation de celle de Van Gogh, parfois lisse ou plus moirée.
La série présentée dans cette salle montre l'environnement immédiat de l'artiste. Ces œuvres ont été réalisées pour certaines sur le motif en Normandie, et pour d'autres reprises de mémoire dans ses ateliers à Los Angeles et Londres. Elles témoignent du renouvellement constant de sa manière, la peinture restant son medium de référence.
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Chronologie 1937-1980 |
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Chronologie 1981-2007
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Chronologie 2008-2025
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Accès à la galerie 7
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David Hockney dessinant La Grande Cour, Normandie, 2019.
© David Hockney. Photos: © Jean-Pierre Gonçalves de Lima. |
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David Hockney dessinant La Grande Cour, Normandie, 2019.
© David Hockney. Photos: © Jean-Pierre Gonçalves de Lima.
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David Hockney dessinant La Grande Cour, Normandie, 2019.
© David Hockney. Photos: © Jean-Pierre Gonçalves de Lima. |
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David Hockney dessinant La Grande Cour, Normandie, 2019.
© David Hockney. Photos: © Jean-Pierre Gonçalves de Lima. |
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David Hockney dessinant La Grande Cour, Normandie, 2019.
© David Hockney. Photos: © Jean-Pierre Gonçalves de Lima. |
Galerie 7 - LA GRANDE COUR (2019)
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David Hockney. La grande Cour, 2019. Vue de la partie centrale. |
Ce panorama de 24 dessins à l'encre, technique alors rare chez Hockney, dévoile les vues de sa maison du pays d'Auge où il demeure régulièrement de 2019 à 2023. Les bâtiments suivent une disposition traditionnelle appelée «clos» en Normandie.
L'environnement immédiat se déploie comme dans un film - 24 images par seconde – invitant le spectateur à voyager au rythme du regard. L'œuvre fait écho à la Tapisserie de Bayeux, revue par Hockney peu de temps auparavant. Libérée des contraintes de la perspective, celle-ci l'avait impressionné par «l'absence de points de fuite et d'ombres». S'y déroule, sur près de 70 mètres de long, l’histoire de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, en 1066. Des scènes aux temporalités multiples y sont représentées sur une même surface.
Chez Hockney, plutôt qu'un récit héroïque, on trouve des arbres fruitiers, une mare et des Iris, un cours d'eau, avec quelques aperçus sur les alentours, y compris des voitures garées dans la cour. Au centre de ces éléments, la maison et les bâtiments attenants sont vus depuis les quatre points cardinaux.
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Niveau 2 - THE GREAT WALL, 2000
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Reproduction de 18 panneaux composés de photocopies laser couleurs
«The Great Wall est la traduction visuelle de ma conviction selon laquelle, à partir du début du quinzième siècle, de nombreux artistes occidentaux ont utilisé des dispositifs optiques - miroirs et lentilles - pour projeter des images. Les artistes pouvaient s'en servir pour créer dessins et peintures de façon alors inédite.
En 2000, sur le mur de mon atelier en Californie, j'ai commencé à épingler par ordre chronologique des photocopies couleur de peintures couvrant plus de cinq cents ans, en plaçant l'Europe du Nord en haut et l'Europe du Sud en bas, ce qui permettait d'avoir un panorama de l'histoire de l'art occidental. J'ai alors pris conscience du continuum existant entre Brunelleschi et les images d'aujourd'hui. C'est seulement quand j'ai moi-même manipulé les images et essayé ces dispositifs optiques, que j'ai commencé à en repérer la trace dans des œuvres remontant jusqu'aux années 1430.
Que les projections optiques aient joué un rôle énorme et essentiel dans l'histoire de l'art européen m'en a donné une vision différente. Il s'agit là du passé, mais aussi du présent et de l’avenir, de la manière dont nous regardons les images, et peut-être la «réalité» elle-même»
David Hockney
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Texte du panneau didactique. |
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Panneau 1
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Panneau 17, 18
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Galerie 9 - DIALOGUES AVEC LES PEINTRES
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Scénographie |
Cette salle montre l'artiste au plus près de ses sources fondatrices, de ses réflexions sur la représentation de l'espace et de la vie à l'atelier au quotidien.
Introduite par un mur d'images de référence - de Fra Angelico à Van Gogh et Picasso [voir ci-dessus] - on y trouve les interprétations de leurs œuvres dans la première partie de la Galerie 9.
La deuxième partie est transformée en salle de musique et de danse où un miroir renvoie la projection d'une vidéo montrant les danseurs. À côté, un paysage s’anime sur 18 écrans juxtaposés, dont chacun présente un point de vue légèrement décalé.
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Galerie 9 - PERSPECTIVES MULTIPLES
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Scénographie |
La photographie et la vidéo sont pour Hockney deux champs d'application spécifiques de ses réflexions sur la perspective. Par le photomontage, il supprime le point focal unique en prenant des vues de détail qu’il assemble ensuite dans son atelier (Pearblossom Hwy.). Dans les années 2010, il commence à utiliser plusieurs caméras réunies entre elles pour filmer en extérieur, dans la forêt de Yorkshire Wolds, ou dans son atelier de Bridlington, avec des danseurs. Il recompose l’espace à l'ordinateur, comme il le fait aussi avec ses photos (The Card Players) et restitue la scène filmée sur des écrans juxtaposés. Le jeu de miroirs ajoute une dimension: celle de l'espace où se situent les spectateurs (A Bigger Space For Dancing).
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Scénographie. Photo Fondation Louis Vuitton. |
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Scénographie. Photo Fondation Louis Vuitton. |
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Galerie 11 - « ON EN SAIT MOINS QU'ON LE PENSE »
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Scénographie |
Aujourd'hui, David Hockney vit à Londres où il vient d'achever des peintures inspirées d'Edvard Munch et de William Blake. After Munch: Less Is Known Than People Think fait écho à un dessin du peintre norvégien vu dans un catalogue d'exposition, et reprend le titre d’un article du New York Times de 1998 sur l'inconnaissable dans les sciences, que l'artiste avait épinglé au mur de son atelier.
La deuxième peinture, After Blake: Less Is Known Than People Think, renvoie aux illustrations de cet artiste pour la Divine Comédie de Dante. Les deux toiles, comme toujours chez Hockney, traitent de l’espace, tout en marquant, selon lui, une dimension «plus spirituelle».
Dans son tout récent autoportrait Play within a Play within a Play and Me with a Cigarette, Hockney se représente vêtu d'un costume en tweed, assis dans son jardin. Sur les genoux du peintre on aperçoit le collage de l'œuvre en cours de réalisation, les jonquilles annonçant l'arrivée du printemps.
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Texte du panneau didactique. |
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Légende.
Cartel. |
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Galerie 10 - HOCKNEY PEINT L'OPÉRA
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David Hockney. Hockney peint l'opéra, 2025. Une vue de cette œuvre immersive
conçue spécialement pour cette salle à partir de ses dessins et décors pour différents opéras.
Photo Fondation Louis Vuitton.
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«Nous avons besoin de plus d'opéra. Il est plus grand que la vie.»
David Hockney a toujours été passionné par la musique lyrique et a cherché à la traduire en couleur et en forme. Il a vu son premier opéra, La Bohème de Puccini, lorsqu'il était enfant à Bradford. Dès les années 1960, ses peintures intègrent des éléments scéniques (rideaux, décors...) et des personnages costumés. En 1975, le festival de Glyndebourne lui commande les décors et costumes pour The Rakes Progress de Stravinsky, opéra-fable inspiré des gravures de William Hogarth (La Carrière d'un libertin). À ce jour c'est celle qui a bénéficié du plus grand nombre de représentations et de reprises.
On découvre ici la nouvelle création de l'artiste, Hockney peint l'opéra, réadaptation musicale et visuelle conçue spécialement pour cette salle à partir de ses dessins et décors pour différents opéras.
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Texte du panneau didactique. |
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David Hockney. Hockney peint l'opéra, 2025. Une vue de cette œuvre immersive. |
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David Hockney. Hockney peint l'opéra, 2025. Une vue de cette œuvre immersive. |
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David Hockney. Hockney peint l'opéra, 2025. Une vue de cette œuvre immersive. |