Parcours en images de l'exposition

JEAN LE GAC
EN PLEIN AIR

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°553 du 14 septembre 2022




Œuvre de Jean Le Gac. © Leighton Gough.
Très tôt, Jean Le Gac (né en 1936 à Ales-Tamaris) manifeste un don exceptionnel pour le dessin et la peinture. Il obtient un diplôme de professeur de dessin et d’arts plastiques et enseigne à partir de 1958. À la fin des années 1960, il va chercher ses modelés dans le domaine des sciences humaines, de la littérature, du roman-photo et puise son inspiration dans sa vie personnelle. En découvrant la « nouvelle critique », il se forme à l’idée qu’il n’y a pas de création sans discours et en viendra très vite à l’idée que la peinture ne peut se passer de son commentaire. Avec Cahiers (1968-71), il présente 26 cahiers d’écoliers ouverts affichant sur la double page un texte manuscrit et une
Photographie amateur.
Le commissaire suisse Harald Szeeman présente son travail à la Documenta V de Cassel (1972) dans le cadre des « Mythologies individuelles ». La figure du peintre apparaît de plus en plus dans les œuvres suivantes qui déploient au mur textes et images (Le peintre, 1973).
En 1977, le Kunstverein de Hambourg lui consacre une rétrospective, « Le Peintre », qui voyage en Allemagne de l’Ouest, à Munich et Aix-la-Chapelle. L’année suivante, le Musée National d’Art Moderne présente une version actualisée de l’exposition avec de nouvelles pièces, conçue spécifiquement pour le Centre Pompidou : Le Peintre, exposition romancée.
En 1987, l’œuvre Histoire est réalisée sur commande du FRAC Centre pour relater l’histoire de la dynastie des rois qui régnèrent sur la France et dont le berceau se trouve en région Centre - Val de Loire. Mélange de photos, de textes et de techniques mixtes, qui sont les moyens privilégies de l’artiste, cette peinture en triptyque convoquée pour célébrer les hauts faits de la grande Histoire nationale n’a pas pour autant rompu avec une préoccupation plus chère a Jean Le Gac : celle d’une confusion intime de son œuvre et de son histoire personnelle. Dans le pastel du haut est d’ailleurs inscrit : « Le peintre trouvait sa propre histoire dans ses images, qui dans sa jeunesse l’avaient éveillé à l’Art ».
Jean Le Gac réalise aussi des vidéos, 25e Message (1995) ou In Memoriam (1999) où il imagine sa propre veillée mortuaire.
En 2002 et 2003, il propose un parcours artistique dans la ville de Vence articule avec deux expositions, l’une au Château de Villeneuve, dont il investit toutes les salles, l’autre dans la galerie Beaubourg-Château Notre-Dame-des-Fleurs. Dans la première exposition, ses œuvres côtoient celles d’autres artistes scrupuleusement choisis. En intervenant parfois sur les objets présents et jusqu’à la couleur  des  murs,  il  crée un  environnement  à l’intérieur

 
Jean Le Gac durant une interview

duquel se tissent des liens, des interactions ou des correspondances qui font narration. Á l’inverse, la galerie recrée un univers orientaliste autour de ses tableaux sur le thème des odalisques.
En 2010, l’exposition Jean Le Gac dans la collection àcentmètresdumonde se décline dans la Maison René Char à L’Isle-sur-la-Sorgue et au Pavillon Carré de Baudouin à Paris. Elle donne à voir ses peintures issues de la collection du centre d’art de Perpignan.
Parallèlement a ses expositions personnelles, il participe chaque année à des expositions de groupe dans des lieux emblématiques de l’art contemporain comme le Centre d’art contemporain d’Ivry – le Credac (Tout le monde, 2015), le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne (Considérer le monde : Narrative Art, 2017), la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence et l’Institut du monde arabe (2018).
Sa position et son mode artistique, construits entre l’image et le récit, jettent un trouble sur les catégories établies. Á la prétendue vérité de l’Art et de l’Histoire, Jean Le Gac oppose le simulacre d’une aventure privée, vécue et rêvée. L’œuvre de l’artiste est très souvent exposée, en France surtout, mais aussi en Allemagne et au Japon (2011-2017).
 
Texte du panneau didactique.


Salle 1

Jean Le Gac. Elles sont devenues de nouvelles œuvres [avec paysagiste), 2018.
Empreinte numérique sur toile, 150 x 225 cm; 13 photos et un texte, 32,5 x 24,5 cm chaque.
Œuvre de Jean Le Gac (voir ci-dessous)
 
Œuvre de Jean Le Gac.
 
Texte de l'œuvre ci-dessus.


Salle 2

Jean Le Gac. La Grande Bibliothèque 5, 2007.
Fusain, mine de plomb et aquarelle sur papier, 316 x 412 cm.
 
Jean Le Gac. Les Herbiers, 1995-1999. 9 aquarelles et photogra-phies,  60 x 80 cm chaque. © Eric Sander.
 
Jean Le Gac. Le peintre de l’Île de Skye, 1977. 5 photographies et textes, 60 x 60 cm.


Salle 3

Scénographie. © Eric Sander.
 
Jean Le Gac. Le tableau avec sphinx et biographie, détail, 1989. Fusain, pastel, caséine sur toile et une photographie couleur. Toile 200 x 135 cm. Photographie encadrée 41 x 48 cm (voir scénographie ci-dessus). Collection FRAC Normandie Caen. © Leighton Gough.
 
Jean Le Gac. Le coin cinéma du peintre, 1987. Sérigraphie sur carton gris rehaussée de dessin et photographies, 104 x 76 cm - format encadré 117 x 88 cm - 23/60. Édité par Eric Linard, Atelier 2A, Strasbourg. Collection FRAC Alsace Sélestat.
Jean Le Gac. L'illustration Pathé-Kid, 1987. Peinture sur toile et matériaux divers, 216 x 537 x 100 cm.
Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur. © Leighton Gough.
Jean Le Gac. Elles sont devenues de nouvelles œuvres [le voyage en ballon], 2018. Empreinte numérique sur toile et 6 pages du journal Libération. 225 x 150 cm. © Eric Sander.
Jean Le Gac. Elles sont devenues de nouvelles œuvres [le voyage en ballon], détail, 2018.
Empreinte numérique sur toile et 6 pages du journal Libération.
Jean Le Gac. Elles sont devenues de nouvelles œuvres [le voyage en ballon], détail, 2018.
Empreinte numérique sur toile et 6 pages du journal Libération.


Salle 4

Jean Le Gac. Le Grand Ensemble, ici et là-bas, 2012.
Empreinte numérique sur bâche, 200 x 300 cm chaque; 5 photos 46,5 x 36,5 cm ; un texte 28,5 x 69,5 cm. © Eric Sander.
Jean Le Gac. Le Grand Ensemble, ici et là-bas, détail, 2012.
Empreinte numérique sur bâche, 200 x 300 cm ; 5 photos 46,5 x 36,5 cm ; un texte 28,5 x 69,5 cm.
 
Jean Le Gac. Le Grand Ensemble, ici et là-bas, détail, 2012.
Empreinte numérique sur bâche, 200 x 300 cm. © Leighton Gough.
 
Jean Le Gac. La Chasse au trésor 1, 2007. Peinture sur toile, 175 x 182 cm.
Scénographie. © Leighton Gough.
 
Jean Le Gac. Le Génie 8, 2000. Un pastel, 2 photos, 3 x 80 x 120 cm. © Leighton Gough.
 
Jean Le Gac. Appartement double 3, détail, 2013. Techniques mixtes sur toile, 81 x 100 cm. 1 texte et 4 photos, 23,5 x 32,5 cm chaque.
 
Jean Le Gac. Appartement double 3, détail, 2013. Techniques mixtes sur toile, 81 x 100 cm. 1 texte et 4 photos, 23,5 x 32,5 cm chaque.
 
Jean Le Gac. Appartement double 3, détail, 2013. Techniques mixtes sur toile, 81 x 100 cm. 1 texte et 4 photos, 23,5 x 32,5 cm chaque.


Salle 5

Scénographie. © Eric Sander.
Œuvre de Jean Le Gac. © Leighton Gough.
Jean Le Gac. Le Dernier Explorateur 2, 2008.
Peinture sur toile, 203 x 138 cm. 7 photos et un texte 24,8 x 34,3 cm chaque.
Jean Le Gac. Le Dernier Explorateur 1, 2008.
Peinture sur toile 135 x 200 cm; 2 photos et 1 texte, 24,8 x 34,3 cm chaque.
Jean Le Gac. L'invention de Morel 4, 2014.
Peinture sur toile, 85 x 92 cm. 3 photos-texte 64,5 x 43 cm chaque. © Leighton Gough.


Salle 6 et couloir

Jean Le Gac. Le Paysagiste, Pathé cinéma, 1986.
Toile peinte 320 x 450 cm. Un projecteur 9 mm Pathé Baby sur trépied 180 x 100 cm.
Collection FRAC Franche-Comté. © Eric Sander.
 
Jean Le Gac. Sermon sous l'olivier, 2013. Une photographie sur toile et un dessin aquarellé 360 x 210 cm. Un texte 32,5 x 24,5 cm.
 
Jean Le Gac. Sermon sous l'olivier, détail, 2013. Une photographie sur toile et un dessin aquarellé 360 x 210 cm. Un texte 32,5 x 24,5 cm.
Jean Le Gac. L'Eden, une introduction aux œuvres d'un artiste dans mon genre, 1980. Photos-textes 105 x 225 cm.
 
Jean Le Gac. La sieste [sur les coussins de l'auto], 2016. Technique mixte, texte et photographie sur toile de tente, 160 x 200 cm. Collection particulière.
 
Jean Le Gac. Tombeau du peintre de mon enfance, 2012. Empreinte numérique 200 x 300 cm (nota : déformation de l'image suite au manque de recul).
Jean Le Gac. Tombeau du peintre de mon enfance, détail, 2012. Empreinte numérique 200 x 300 cm.