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 Notre sélection 
              de visuels du spectacle « 
              BEJART BALLET LAUSANNE » parmi ceux mis à 
              la disposition de la presse
 
  
               
                 
                  
                    
                       
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                            Extraits du dossier de 
                              presse : Pour fêter ses 25 ans dans 
                              la capitale française, le Béjart Ballet Lausanne 
                              (BBL), aujourd’hui dirigé par Gil Roman, présente 
                              3 ballets au Palais des Congrès : le célèbre Boléro 
                              et, pour la première fois sur scène à Paris, Dionysos 
                              (suite) et Aria.  Le Boléro, chef-d’oeuvre 
                              mythique du maître, sur la musique de Maurice Ravel, 
                              sera dansé tantôt par une femme tantôt par un homme.
 Dionysos (suite), fougueuse célébration de 
                              la vie, est le fruit d’une collaboration entre plusieurs 
                              artistes célèbres : les costumes sont de Gianni 
                              Versace, la musique de Manos Hadjidakis, les décors 
                              de Yokoo Tadanori et la chorégraphie est signée 
                              Maurice Béjart.
 
 Aria, création de Gil Roman reprend le mythe 
                              de Thésée et du Minotaure qui s’opposent pour mieux 
                              renaître unis. Ces deux derniers ballets, inédits 
                              à Paris, ont fait un triomphe lors de la tournée 
                              des Zéniths du BBL en mars-avril 2011.
 
 
 
 
 Boléro « Mon Boléro », disait Ravel, « 
                              devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela 
                              dans la tête ». Plus sérieusement, il expliqua : 
                              « En 1928, sur la demande de Madame Ida Rubinstein 
                              [célèbre danseuse et actrice russe], j’ai composé 
                              un boléro pour orchestre. C’est une danse d’un mouvement 
                              très modéré et constamment uniforme, tant par la 
                              mélodie que par l’harmonie et le rythme, ce dernier 
                              marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément 
                              de diversité y est apporté par le crescendo orchestral 
                              ».
 Maurice Béjart précise en ces termes sa conception 
                              de l’oeuvre de Ravel : « Musique trop connue et 
                              pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. 
                              Une mélodie - d’origine orientale et non espagnole 
                              - s’enroule inlassablement sur elle-même, va en 
                              augmentant de volume et d’intensité, dévorant l’espace 
                              sonore et engloutissant à la fin la mélodie ». Sans 
                              vouloir décrire davantage ce ballet évident par 
                              lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un 
                              style très différent, rejoint l’esprit du Sacre 
                              du Printemps, en ce sens qu’à l’inverse de la plupart 
                              de ceux qui ont illustré chorégraphiquement Le Boléro 
                              avant lui, il répudie toutes les facilités du pittoresque 
                              extérieur pour exprimer uniquement – mais avec quelle 
                              force ! – l’essentiel.
 Maurice Béjart confie le rôle central - la Mélodie 
                              - tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le 
                              Rythme, est quant à lui interprété par un groupe 
                              8 de danseurs.
 
 
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                            Boléro. 
                              © V. Lacaze    
 Boléro. © Francette Levieux
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 Boléro.
 © Francette Levieux
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 Boléro. Julien Favereau.
 © Ilia Chkolnik
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                              Dionysos (suite) Créé à Milan, le ballet 
                              “Dionysos” (1984) est aussitôt remanié et resserré, 
                              et sa “Suite” s’impose comme une réussite dans le 
                              riche répertoire béjartien. D’abord lent - “Naissance 
                              de la tragédie”, scène de la taverne…, le rythme 
                              s’accentue avec l’entrée des “bacchantes”, et atteint 
                              son paroxysme lors du sirtaki qu’interprète une 
                              vingtaine de garçons. Le mythe de Dionysos est essentiellement 
                              masculin et met les danseurs bien davantage à contribution 
                              que les danseuses. Au fil des saisons Béjart en 
                              vient à délaisser ce ballet-soirée au profit de 
                              la “Suite”. Il situe l’action, de nos jours, dans 
                              une taverne, à Athènes ou à Salonique, peu importe. 
                              Gil Roman, qui était de la distribution originale, 
                              a fait appel à ses souvenirs pour reconstituer les 
                              intentions du ballet lors de sa reprise en 2010. 
                              Sur les six toiles originales du peintre japonais 
                              Yokoo Tadanori qui tenaient lieu de décor, deux 
                              ont été conservées. “De ces compositions picturales 
                              se dégage une véritable chorégraphie qui rejaillissait 
                              sur les danseurs” estimait Béjart.
 Costumes, décors, musique et surtout danse ! “Dionysos 
                              (Suite)” est une fougueuse célébration de la vie, 
                              dans la pluralité de ses dimensions, charnelles 
                              et spirituelles.
 (Extraits de Dionysos (Suite), fougueuse célébration 
                              de la vie, Jean-Pierre Pastori, novembre 2010).
 
 Dionysos (suite). © Francette 
                              levieux |   
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                            Aria Aria est un ballet 
                              sur la recherche de l’unité illustrée par le mythe 
                              du Minotaure. Ce mythe, c’est avant tout le combat 
                              d’une seule et même personne, représentée par Thésée 
                              et le Minotaure qui se poursuivent, se combattent, 
                              se détruisent et en renaissent unis. A l’image de ce mythe, la danse libre, dionysiaque 
                              correspond à la force instinctive, à l’énergie, 
                              et la danse classique, apollinienne, à la raison, 
                              à la construction. Deux disciplines qui se mélangent, 
                              sur scène, pour n’en former qu’une.
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                        |  Dionysos (suite).
 © Francette Levieux
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                             Aria.
 © Francette Levieux
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                        | Aria. 
                            © Francette Levieux |  Nota: 
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