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Lettre n° 414
du 13 février 2017
 

Nos sélections de la semaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Jean-Christophe Bardot

 

L’AVALEUR de Jerry Sterner. Mise en scène Robin Renucci.
On nage dès les premiers mots dans le paradoxe le plus ébahissant : une entreprise florissante est d’autant plus fragile qu’elle n’a pas de dettes, que sa gestion est saine et que son expansion industrielle ne fait aucun doute. A sa tête, un patron généreux secondé intelligemment par une assistante dévouée et aimante, un directeur rigoureux, des ouvriers satisfaits de leur sort. Autour d’eux et grâce à eux, une ville de province sans histoire. Et voici qu’arrive, alléché par cette bonne santé, un zorro de la finance, version perverse du renard, assoiffé du sang frais de l’argent à se faire, sans scrupule, sans autre projet que cet argent exponentiel. ... (Lire).


 


Photo Lot

 

L’AMANTE ANGLAISE  de Marguerite Duras. Mise en scène Thierry Harcourt.
Le fait divers avait fait la une des journaux en 1949. Un corps avait été découvert tronçonné et dispersé dans différents trains de marchandises. En étudiant leur trajet, les enquêteurs avaient déduit que les morceaux avaient tous été jetés du viaduc de la Montagne Pavée lors du passage des trains sur la voie. La tête introuvable rendait l’identification impossible et celle de l’assassin encore plus s’il n’avait pas spontanément avoué son crime. La meurtrière était une femme tout à fait ordinaire. Pourquoi avait-elle commis un acte aussi barbare ? ... (Lire).


 


Photo Fabienne Rappeneau

 

HÔTEL DES DEUX MONDES de Eric-Emmanuel Schmitt. Mise en scène Anne Bourgeois.
Les portes de l’ascenseur dépourvu de boutons, se referment sur un quadragénaire sous le choc dont le dernier souvenir est une route en pleine nuit qu’il parcourait en voiture. Deux jeunes gens silencieux l’accueillent. L’un d’eux lui tend une clé puis l’accompagne à sa chambre. Julien le suit hébété, éberlué de voir son nom déjà inscrit sur le registre de ce qu’il croit être un hôtel. À son retour dans le salon de la réception, il confie sa stupéfaction aux pensionnaires survenus entre temps, curieux de faire sa connaissance. Les deux hommes et la femme  l’écoutent, mi sceptiques mi amusés et tentent de le mettre sur la voie, bientôt interrompus par le docteur S. ... (Lire).


 


Photo DR

 

ENSEMBLE. Écriture et mise en scène Fabio Marra.
Un intérieur modeste, une mère attentionnée, un fils un tout petit peu « demeuré », comme on dit. Isabella le bouscule avec tendresse, Miquélé la chahute gentiment, avec un humour surprenant. Et la vie suit son cours entre chamailleries et petits chantages. Survient alors la fille prodigue, Sandra, après dix années de silence. Elle a réussi dans ses études, son insertion professionnelle, son futur mariage. Mais la rancœur est toujours là, celle de se sentir mal aimée, de n’être qu’aux marges d’un espace que lui a interdit l’omniprésence de ce grand frère inclassable. Du moins le croit-elle. ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Fabienne Rappeneau

 

MICHAËL HIRSCH dans POURQUOI ? Texte de Michaël Hirsch et Ivan Calbérac. Mise en scène Ivan Calbérac.
Il est haut comme trois pommes mais sa petite tête est déjà pleine de « pourquoi… ? ». Les parents du petit Michaël ont sans doute éprouvé ce grand moment de solitude que ressent tout parent qui se demande que répondre ou, comment répondre, à certaines questions, surtout lorsqu’elles sont embarrassantes. Lorsque, confiant, le nez levé vers d’un d’eux, le petit curieux sautait d’un « pourquoi » à l’autre sans toujours s’appesantir sur la réponse, ces parents-là ont patiemment remis l’ouvrage sur le métier: expliquer tout simplement les choses de la vie à leur garçonnet. L’enfant a grandi. Les pourquoi sont souvent devenus des questions aux réponses le plus souvent conflictuelles. ... (Lire).

 
 


Photo Giovanni Cittadini Cesi
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LA ROUTE DES RÊVES. 25 ans de la Fondation Colas. Création et mise en scène Jean-Michel Ribes.
La Fondation de l’Entreprise Colas, leader mondial des constructeurs de routes, œuvre pour la promotion de la peinture contemporaine avec une collection intitulée « Routes de l’imaginaire » qui rassemble aujourd’hui plus de 350 toiles. Hervé Le Bouc, Président de la Fondation, souhaitait fêter le vingt-cinquième anniversaire de ce mécénat par un spectacle. Il s’agissait de retranscrire les valeurs de son entreprise et de mettre en lumière les peintures représentatives de la collection en embrassant tous les arts de la scène : magie, musique, chant et chanson, danse, comédie et vidéo. Jean-Michel Ribes a repris logiquement le thème de la route, pour créer « La route des rêves », rencontre de toutes ces disciplines. Magiciens, danseurs, artistes, musiciens, chanteurs, acrobates et vidéastes ont uni leur talent pour composer un florilège de numéros, pour certains extraits de chorégraphies et de pièces de théâtre à l’affiche ces dernières années, célébrant ainsi quelques-unes des peintures achetées par la Fondation, présentées sur scène ou accrochées dans le hall du théâtre. La sélection des visuels témoigne de la grande qualité de ce spectacle. M-P P. Théâtre du Rond-Point 8e. ... (Lire).



 
      EXPOSITIONS

 
 


© Château de Versailles
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FÊTES ET DIVERTISSEMENTS À LA COUR. Après « La Mort du Roi », Béatrix Saule quitte la direction des châteaux de Versailles et de Trianon avec une dernière exposition sur un sujet qui eut une grande importance sous les trois règnes de Louis XIV à Louis XVI. Pour le premier, les fêtes et les divertissements participent de l’art de gouverner. « Il faut, pour l’extraordinaire des évènements royaux, toujours plus de grandeur, de surprise et de fantastique, afin d’émerveiller la cour, le royaume, l’Europe ». Les commissaires ont voulu montrer tout cela à travers un parcours en neuf étapes, chacune consacrée à un type de divertissement ou de fête.
 « Suivre à la chasse » est la première étape. Le château de Versailles a d'ailleurs été construit à côté du relais de chasse de Louis XIII. C’est le divertissement royal et aristocratique par excellence. Il est illustré par trois magnifiques tapisseries des Chasses de Louis XV d’après Jean-Baptiste Oudry, des portraits des chiens royaux, des armes telles que le fusil de chasse de Louis XVI. ... (Lire).

 

 
 
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