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Lettre n° 510
du 28 octobre 2020
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 

Nous publions cette Lettre par égard pour tous ceux qui ont travaillé à la réalisation des spectacles et expositions proposés. Nous espérons que vous pourrez les voir prochainement.


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Christophe Raynaud de Lage -
Collection Comédie Française


 

BAJAZET de Jean Racine. Mise en scène Éric Ruf. Lumière et vidéo Bertrand Couderc. Avec Sylvia Bergé, Clotilde de Bayser, Hervé Pierre, Bakary Sangaré, Birane Ba, Élissa Alloula, Claïna Clavaron.
Amateurs de beaux costumes et de beaux décors, passez votre chemin ! Les temps sont durs. Habillés à la diable, les comédiens sont assis autour d’une longue table comme pour commencer une lecture de la pièce. Seule la photo d’une très belle miniature de style ottoman, œuvre du metteur en scène, illumine le fond de la scène de ses mille et une couleurs. Elle représente l’armée du sultan Amurat devant la cité de Babylone, entrée en matière d’un fait réel dont l’auteur s’est inspiré.
À Constantinople, Osmin et le grand vizir Acomat commentent le siège de Babylone par le sultan Amurat et ses conséquences : de sa victoire ou de sa défaite dépendra la fidélité des janissaires, un sort aléatoire pour ceux qui sont restés à attendre dans un gynécée régi par Roxane, la favorite d’Amurat, élevée au rang de sultane et dotée de tout pouvoir le temps de l’absence du cruel sultan. Cruel sans doute, Amurat vient de dépêcher un émissaire muni d’un ordre de mettre à mort Bajazet, son frère, dont il se défie. Un complot se met en place : amoureux d’Atalide et se sentant en disgrâce, Acomat fait exécuter le messager porteur de l’ordre et fait en sorte que Roxane pose son regard sur Bajazet, une idylle qui permettrait au frère d’Amurat d’accéder au trône. Mais le cœur de Bajazet est secrètement lié depuis l’enfance à celui d’Atalide. Au cœur du sérail, se livre alors la bataille des amours contrariées… ... (Lire la suite).

 




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo © Luftwaffe K.B.K. 4 / ECPAD


 

COMME EN 40. Cette exposition a pour objet de nous plonger dans la France de 1940, avec les seules informations connues des français à cette époque, afin de nous faire vivre ce qu’ils ressentaient. Le parcours se divise en deux grandes parties séparées par la défaite.
Dans la première galerie, « De la drôle de guerre à la défaite », nous cheminons successivement de ces quelques mois d’inaction militaire jusqu’aux discours enregistrés de Paul Reynaud annonçant sa démission (13 juin), du maréchal Pétain annonçant un prochain armistice (17 juin) et de Churchill, le célèbre Finest Hour, (18 juin). Vient enfin le texte du discours du général de Gaulle appelant à la résistance quelques heures après Churchill.
La « drôle de guerre » est illustrée par des films d’archives, des objets en lien avec la défense passive comme les masques à gaz, des photographies (soldats allemands jouant aux cartes, théâtre aux armées), des chansons patriotiques, des dessins humoristiques, etc. La reconstitution d’une casemate de la ligne Maginot fait le lien avec la section suivante, la campagne de France (10 mai – 25 juin 1940). Pour évoquer cette sanglante campagne (90 000 morts du côté français), les commissaires nous présentent des uniformes des principales unités ayant combattu. Nous y voyons aussi des photographies, dont celles de l’exode ayant mis sur les routes quelque huit millions de personnes fuyant vers le sud ou celle de ces centaines de casques français abandonnés sur la plage de Dunkerque. Une vitrine rassemble des objets tels que fusils, casques, croix funéraires et même le reliquaire d’un drapeau brûlé par son régiment pour qu’il ne tombe pas aux mains des allemands. Un long couloir évoquant le « choc politique de la défaite » clôt cette première partie avec les discours mentionnés ci-dessus, les textes des armistices franco-allemand (22 juin) et franco-italien (24 juin) et l’illustration du début de la guerre des ondes. ... (Lire la suite).



 
 


Photo Musée Ordre de la Libération


 

1940 ! PAROLES DE REBELLES. Le discours du maréchal Pétain, le 17 juin 1940, sidère les français. Leur armée était réputée être la meilleure du monde et en six semaines elle vient d’être défaite par des troupes allemandes extrêmement mobiles, utilisant leurs chars et leurs avions avec habileté. Avec près de 90 000 tués, soit une moyenne mensuelle de pertes supérieures à 1914-1918, et 1 850 000 prisonniers, le désastre est total. Les corps intermédiaires, partis politiques, syndicats et organisations gouvernementales disparaissent dans le chaos, ajoutant à la faillite militaire celle du politique.
Il y a pourtant des français qui ne se résignent pas. À Londres, le général de Gaulle fait une déclaration à la BBC le 18 juin, appelant les militaires et les spécialistes en armement, qui se trouvent ou viendraient à se trouver en Angleterre, à poursuivre le combat. Très peu de français entendent ce message mais, plus tard, ceux qui continueront le combat contre les allemands se reconnaîtront dans ce discours.
Le musée de l’Ordre de la Libération a conçu cette exposition pour illustrer cet engagement à ne pas « cesser le combat ». Pour cela il a choisi les parcours d’une trentaine de Compagnons de la Libération, illustré par des objets personnels et des vidéos dans lesquelles ils expliquent leur engagement.. ... (Lire la suite).



 
 

Photo Benjamin Chelly


 

JEAN VENDOME, ARTISTE JOAILLIER. Pour sa huitième exposition, l’École des arts joailliers a choisi, avec Jean Vendome, autant un artiste qu’un artisan. Né en 1930, Ohan Tuhdarian devient apprenti, à 13 ans, dans l’atelier de joaillerie de son oncle, à Paris. Il y acquiert les bases du métier et manifeste déjà une grande habileté. À 18 ans, il ouvre son premier atelier. Durant son service militaire, à Orléans, il confie le magasin à sa sœur tandis qu’il suit les cours de dessin à l’École des Beaux-Arts, le directeur de celle-ci ayant convaincu l’armée qu’il était mieux ici. Simultanément, il suit les cours de Dina Level à l’Institut National de Gemmologie. Cette double formation le convainc d’abandonner la monotonie de la fabrication des bijoux en série et de sculpter le bijou.
Au début des années 60, suite à un différend avec un confrère jaloux dans un salon professionnel, il adopte le nom de Jean Vendome dont il dépose la marque. Apparemment, ce sera la seule fois où il protégera quelque chose car il n’a jamais déposé de brevet pour ses créations, faisant de lui le joaillier le plus copié au monde.
Manquant de ressources financières, Jean Vendome utilise à ses débuts des matières peu coûteuses, comme les cailloux que l’on mettait dans les aquariums, et économise les métaux précieux. Sa vie est faite de diverses rencontres. Jean Cocteau lui demande d’élaborer un bijou à partir d’une pépite dans les années 50. Il inventera alors une technique donnant lieu à sa première série appelée Pépite. Plus tard c’est l’étude d’un bijou de Lalique qui l’inspirera et sera à l’origine de la broche Mal Pavée qu’il offre à sa femme en 1955. Les récits de Paul-Émile Victor, qui lui apporte ses montres à réparer, lui inspirent la création de la ligne Boréal, des bijoux d’une grande finesse sertis de minuscules diamants et de pierres à bon marché comme les aigues-marines, renforçant l’impression polaire par leur froideur. Mais sa rencontre la plus importante est celle qu’il fait en 1969 avec l’écrivain Roger Caillois, nommé à l’Académie française, venu lui commander son épée après avoir vu sa bague Ve avenue. Tous deux sont passionnés de gemmologie et resteront en contact très étroits jusqu’à la mort de Roger. Jean admire la culture de ce dernier et celui-ci est fasciné par la créativité de Jean.  .... (Lire la suite).



 

 
 
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