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Lettre n° 441
du 8 novembre 2017
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Céline Nieszawer


 

LA PERRUCHE de Audrey Schebat. Mise en scène de l'auteure avec Barbara Schulz et Arié Elmaleh.
Ils sont habillés « comme il faut », comme s’ils avaient invité le patron de l’un d’eux à dîner mais ils attendent simplement David, confrère et ami, et sa femme Catherine. Elle a mis un rôti au four, lui a faim. Tout en grignotant les amuse-gueule, ils jettent un œil distrait vers la télé pour tromper leur impatience : une manifestation qui tourne mal et la météo, bref, les nouvelles habituelles. Elle craint pour son rôti, il s’énerve, lorsqu’un coup de téléphone de David les sidère. Il leur annonce qu’ils viennent d’être cambriolés. Les voleurs ont emporté le Degas, tous les bijoux et les vêtements de Catherine et celle-ci n’est pas rentrée à la maison. Après les marques de sollicitude d’usage, ils s’installent, perplexes, dans l’attente de nouvelles mais à mesure que la soirée s’avance, Catherine demeure aux abonnés absents. ... (Lire).


 


Photo Sidnet Caron

 

MON ANGE d’après « Angel » de Henry Naylor. Traduction Adélaïde Pralon. Mise en scène Jérémie Lippmann avec Lina El Arabi.
Kobané est une ville tranquille au nord de la Syrie, tout près de la Turquie. Rehana est originaire d’un village qui se situe plus au sud. Lina El Arabi s’avance pour raconter l’histoire de cette jeune fille kurde, surnommée « l’Ange de Kobané ». Élancée et très droite dans sa longue robe noire, elle prend la voix grave et vibrante de celles qui dénoncent.
Noir sur le plateau. On devine les feuilles des arbres dans l’obscurité comme celles qui frémissent autour de la maison familiale de Rehana, bordée de ses champs de pistachiers. Les chacals s’en approchent la nuit, ils attaquent les bêtes. Le chien de la fillette ne leur échappe pas. C’est la première fois que la petite de douze ans voit un fusil dans les mains de son père quand il se voit obligé d’achever l’animal. Cinq ans plus tard, ce ne sont plus les chacals qui glapissent sous les arbres mais les armes qui se font entendre. ... (Lire).


 


Photo www.Pallages

 

LE PAVÉ DANS LA MARNE. Texte de Jean-Paul Farré. Mise en scène Ivan Morane avec Jean-Paul Farré et Muriel Raynaud (violon).
Feu !
Feu d’artifice en l’honneur de la Patrie. Feu contre l’Archiduc Ferdinand d’Autriche-Hongrie, feu mortel qui assassine Jean Jaurès et avec lui les idéaux de paix. Que de feux en ce mois de juillet 1914 ! Sans surprise, toute cette histoire avec ou sans majuscule. On connaît la suite, ou du moins croyait-on la connaître jusqu’à ce que Jean-Paul Farré décide de la revisiter à sa mode uchronique. Et l’on entre désormais dans le grand théâtre des jeux diplomatiques de rodomontades en ultimatums, des absurdités militaires et des contournements stratégiques, des chauffeurs de taxi goguenards, des sangs, purs ou impurs, qui coulent à flots dans la mort des jeunes sacrifiés et la douleur des femmes désertées. Autant d’événements racontés dans leur véracité, sinon dans la perspective officialisée, et d’autant plus stupéfiants que leur cheminement s’arrête à la victoire affirmée de l’ennemi teuton en septembre 1914. Mais oui. ... (Lire).


 


Photo Ben Dumas


 

LE ROMAN DE MONSIEUR MOLIÈRE d’après Boulgakov, Molière, Lully. Mise en scène Ronan Rivière avec Ronan Rivière, Michaël Giorno-Cohen et Olivier Mazal (piano).
Un fauteuil, juché sur une charrette. De quoi évoquer la vie aventureuse et théâtrale de Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière. La charrette de l’errance des saltimbanques. Le fauteuil quant à lui, c’est d’abord celui du père tapissier, peu enclin à favoriser les divagations du fils hors des sentiers tout tracés d’un bourgeois industrieux et bien en cour. C’est ensuite celui de Molière, pieusement conservé, dont s’honore encore la Comédie Française. Puis divers protecteurs s’y assiéront, le dévot Prince de Conti, Monsieur Frère du Roi, le Roi Louis XIV en personne. Enfin Molière, en plein Malade Imaginaire, y jouera son ultime rôle. Boulgakov s’était emparé de la vie du plus célèbre homme de théâtre français, universel fauteur de rires et de regards sans concession sur les ridicules et autres travers de la société de son temps. ... (Lire).


 


Photo Monika Motor


 

RENDEZ-VOUS À MONTE-CARLE d’Éric Sautonie. Mise en scène Claudie Guillot avec Nathalie Charade, Chloé Delest, Rémi Picard.
Un quai de gare à minuit au mois d’août n’est pas un lieu très romantique. Un réverbère éclaire de sa lumière blafarde un banc sur lequel Pierre s’assoit. Il attend le train de minuit 7 en provenance de Rome et en direction de Paris. Auteur et comédien, il revient d’un rendez-vous important pour en honorer un autre tout aussi important le lendemain. Virginie survient. Agrégée de mathématiques, elle anime des stages de prépa à Monaco et rentre à Paris par le même train. L’un et l’autre n’ont pu prendre le TGV habituel. L’artiste et la mathématicienne ont bien peu de points communs. L’un « vend du rêve », l’autre se présente comme « une machine à calculer ». Les quelques phrases échangées ne sont guère courtoises. Pierre insiste un peu mais Virginie est sur la défensive. Les minutes passent, toujours pas de train à l’horizon. Il n’y a plus de réseau mais le clair de lune est sublime. Petit à petit, ils se rendent à l’évidence. Se retrouver seuls tous les deux sur ce quai invite malgré tout à faire connaissance. ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Théâtre Equestre Zingaro

 

THÉÂTRE EQUESTRE ZINGARO - EX ANIMA. Conception, scénographie et mise en scène Bartabas. Après de multiples spectacles mêlant la musique, la danse et l’art équestre, Bartabas, pour ce qu’il qualifie son « ultime spectacle » met en scène 37 chevaux et ânes évoluant librement sur la piste. C’est dans une obscurité totale que le spectacle commence. On devine une présence sur la piste mais il faut attendre que la lumière éclaire - faiblement - celle-ci, pour voir évoluer 10 chevaux noirs et un blanc, sans personne pour les diriger et encore moins les monter. Ceux-ci évoluent librement, se roulent par terre, se soulagent, se taquinent, tandis que quatre musiciens jouent des airs de leur composition avec toutes sortes de flûtes originaires du monde entier. De temps en temps des garçons de piste interviennent pour nettoyer celle-ci, mais c’est tout ce qu’ils font dans ce premier numéro.
Les numéros s’enchaînent, jouant sur le nombre de chevaux, la couleur de leur robe, leurs activités. Deux chevaux gris pommelés jouent ensemble. Un robuste boulonnais, le pur-sang des chevaux de trait, traverse seul la piste. Un cheval de trait à la robe sombre dessine une spirale en tirant une sorte de herse puis s’arrête. Sept pigeons viennent alors se poser sur lui et il reprend son tour avec cette compagnie ailée. ... (Lire).

 
 


Photo Karine Letellier

 

L’ANGE ET L’ENFANT de Olivier Brunhes. Composition musicale Jean-Philippe Viret. Mise en scène Séverine Vincent.
Pas facile d’être un ange, car, le sait-on vraiment, même les anges vieillissent. Eh oui, on est tellement heureux au paradis qu’on oublie de s’amuser, dit le vieil ange qui a sombré dans la déprime. Même l’étoile, à ses côtés, s’est presque abîmée. Mais ce serait compter sans la joie de l’enfant qui surgit. Foin de tristesse, on va réveiller les sens par la force de danser, la jubilation de chanter. Et vivent les choses telles qu’elles sonnent ! Marion Gomar, merveilleuse chanteuse, redonne vie au vieil ange, dans une allégorie de Création à la Michel-Ange, elle joue à cache-cache avec un Frédéric Fresson qui se revigore à danser avec elle. Qui résisterait à un enthousiasme aussi contagieux, emporté par la fougue jazzy du trio musical ... (Lire).

 

 
      EXPOSITIONS et SITES

 
 


Photo Metropolitan Museum of Art (New York)

 

MONET COLLECTIONNEUR. Chefs-d’œuvre de sa collection privée. Claude Monet (1840-1926) avait réuni une importante collection de peintures, de dessins et de quelques sculptures, qu’il gardait jalousement. Peu de personnes savaient ce qu’il avait. Lui-même avait dit : « Vous vous étonnez de ne voir chez moi que ma peinture et mes estampes japonaises ? … et pourtant j’ai aussi ma collection. […] Seulement, je suis un égoïste. Ma collection est pour moi seul … et pour quelques amis ». Entrevoir sa collection, qu’il conservait dans sa chambre au premier étage de sa maison de Giverny, était donc un geste d’amitié qui honorait celui qui avait cette chance.
A la mort de Claude Monet, un inventaire exhaustif de ses biens est réalisé. Malheureusement les archives notariales des Andelys sont bombardées en 1940 et cet inventaire disparaît. Les deux commissaires de cette exposition, Marianne Mathieu et Dominique Lobstein, se sont donc livrés à une véritable enquête policière pour reconstituer l’inventaire de cette collection dispersée par le légataire universel de l’artiste, son fils Michel Monet, grand amateur de safaris africains. Ces derniers coûtant cher, il a ainsi vendu au fil des ans les tableaux les plus recherchés ayant appartenu à son père, ne gardant que des estampes japonaises et des nymphéas, considérées avant la guerre comme ayant peu de valeur ! ... (Lire).

 

 
 
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