Parcours en images et en vidéos de l'exposition

DAVID HOCKNEY
A YEAR IN NORMANDIE

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°533 du 27 octobre 2021




Scénographie avec la frise (90 mètres de longueur). © Sophie Crepy - musée de l'Orangerie.

Cliquer ici ou sur l'image pour voir la totalité de la frise

«Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement»
Francois de La Rochefoucault

 

En mars 2020, alors qu'est décrété le confinement national, David Hockney, depuis sa retraite normande, fait de sa maison et du paysage alentour les principaux motifs de sa peinture, capturant avec dextérité les effets de lumière et le cycle des saisons.

Les images peintes sur iPad ont été assemblées et composées par l’artiste en une frise longue de plus de quatre-vingt-dix mètres, puis imprimées sur papier.

Si l’idée de ce dispositif lui est venue en contemplant la broderie de Bayeux, Hockney a également convoqué le souvenir des anciens rouleaux peints chinois et japonais. Le système de narration horizontale, l'absence d’ombres et de point de fuite ont particulièrement marqué l’artiste, dont le travail interroge depuis ses débuts le rapport au temps et à l’espace.

 
À cet égard, l'usage de la photographie et du polaroid lui a permis, dès la fin des années 1970, de créer des images éclatées, inspirées des collages cubistes, plus aptes, selon lui, à restituer l'expérience sensible.

Hockney poursuit ce questionnement à travers cette œuvre immersive qui fait écho aux Nymphéas de Monet. Le regardeur est transporté au sein du paysage, libre de le parcourir comme une seule et unique image.

A l’étage, le dispositif de présentation de différentes peintures iPad assemblées à la manière du châssis d'une fenêtre, prolonge cette incursion dans l’intime, dévoilant le paysage selon des points de vue plus rapprochés et plus fragmentés - rappelant ses grandes compositions antérieures, le Grand Canyon (1998) ou les Bigger Trees near Warter (2007).

Une œuvre vidéo parachève cette Année en Normandie, offrant la vision d’un lever de soleil aux accents « pop» qui, progressivement, irradie la campagne endormie. Symbole de renouveau et d'espoir cette aube nouvelle s'offre comme une méditation sur l'acte de créer, sur la beauté et la mort.
Texte du panneau didactique
 
David Hockney en Normandie, 1er avril 2021. © David Hockney.
Photo Jean-Pierre Gonçalves de Lima.
 
Vidéo d'introduction à l’exposition de David Hockney «A Year in Normandie».


1- Quelques vues de la frise dans la grande galerie

David Hockney. « A Year in Normandie », 2020-2021 (détails)
Composite iPad painting. © David Hockney (sauf mention contraire)

Cliquer ici pour voir la totalité de la frise



© David Hockney
© David Hockney
© Sophie Crepy - musée de l'Orangerie.
© David Hockney
© David Hockney
© David Hockney
© David Hockney
© David Hockney
 
Salle de projection de la vidéo. © Sophie Crepy - musée de l'Orangerie.
 


Panneaux exposés dans le Pronaos des Nymphéas


David Hockney. Nénuphars dans l’étang avec fleurs en pot, 8-22 juin 2021, 2021.
Six peintures sur iPad imprimées sur papier montées sur aluminium, 209,2 x 199 cm.
David Hockney. La Dorette suit son cours, 17 juin – 2 juillet 2021, 2021.
Huit peintures sur iPad imprimées sur papier montées sur aluminium, 100,4 x 282 cm.
David Hockney. La pluie sur l’étang, 25 juillet – 7 août 2021, 2021.
Huit peintures sur iPad imprimées sur papier montées sur aluminium, 100,4 x 282 cm.