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Lettre n° 557
du 16 novembre 2022
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Fabienne Rappeneau

 

TOUT ÇA POUR L’AMOUR d’Edwige Baily et Julien Poncet. Mise en scène Julien Poncet avec Edwige Baily.
Une table, une porte entr’ouverte et le mur du fond en guise de tableau noir suffisent pour réveiller le souvenir des professeures qui ont fait intrusion dans la vie scolaire de tout élève, acharnées à insuffler leur passion pour la littérature. Et le premier cours de l’année commence très fort avec l’incontournable « Dormeur du Val » d’Arthur Rimbaud, récité par une enseignante pour le moins originale, une invitation à « écrire une page », à partir du poème, à des élèves qui qualifient la poésie de « naze » ! D’autres « cours » suivent. Flaubert, Camus, Verlaine sont, eux-aussi, convoqués. Il y a celle qui n’hésite pas à recevoir ses élèves chez elle. Il y a l’originale du « Dormeur » qui, hantée par Antigone, remonte à son auteur Sophocle, et se lance dans le fondement de l’histoire avec moult gestes et mimiques. « Antigone c’est du lourd ». En route donc pour « un grand film d’aventures » et mettre en valeur les qualités d’une jeune fille bien décidée à enterrer son frère dans les règles, passant sur l’interdit de Créon, roi de Thèbes. Un récit loin d’être linéaire, entrecoupé de réflexions et de maximes d’auteurs célèbres et de chansons. Jean Ferrat, avec « Aimer à perdre la raison » d’après Louis Aragon, ne fait pas exception, pas plus que le souvenir ému du Che, et de sa célèbre photo prise par Alberto Korda, lors d’un enterrement… ... (Lire la suite).





 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo The Gundersen Collection /
Morten Henden Aamot

 

EDVARD MUNCH. Un poème de vie, d’amour et de mort. Après Akseli Gallen-Kallela en 2012 (Lettre n°337) et Âmes sauvages en 2018 (Lettre n°457), le musée d’Orsay présente une nouvelle exposition consacrée à un peintre nordique, et pas le moindre, Edvard Munch (1863-1944), connu du grand public grâce à une œuvre devenue iconique, Le Cri (1893). Déjà, en 2010, la Pinacothèque de Paris avait intitulé une de ses expositions Edvard Munch ou « L’Anti-Cri » (Lettre n°314) pour montrer que l’œuvre de cet artiste ne se réduit pas à ce seul tableau. Avec une cinquantaine de peintures majeures et autant de dessins et de gravure, nous avons une véritable rétrospective de la carrière de Munch, qui se déroule sur une soixantaine d’années.  
Le parcours ne suit pas exactement un ordre chronologique mais se construit sur le principe du cycle, qui a joué un rôle clé dans la pensée et l’art de Munch. La première section évoque les débuts de la carrière de cet artiste qui a appris le dessin et la peinture avec sa tante, Karen Bjølstad, qui l’élève depuis le décès prématuré de sa mère. En 1885 il séjourne à Paris grâce à une bourse d’études. Cela lui permet de se confronter aux œuvres des naturalistes, appréciés par les peintres norvégiens, et d’emprunter aux impressionnistes leur facture rapide et leur traitement libre des couleurs. Finalement, c’est le portrait qui a sa préférence comme le montre ceux exposés dans cette salle. C’est à cette époque que Munch écrit qu’il veut « un art qui nous prend et nous émeut, un art qui naîtrait du cœur ». C’est ce qu’expriment les trois tableaux de la section suivante, Désespoir. Humeur malade au coucher du soleil (1892) ; Puberté (1894-1895) et L’Enfant malade (1896), réminiscence de la mort précoce de sa sœur aînée.
La troisième section évoque ce que Munch appellera La Frise de la vie, à savoir la présentation de ses toiles en les regroupant par principaux motifs. On y voit des tableaux sur les thèmes de la plage (Danse sur la plage, 1899-1900), du baiser (Le Baiser, 1897), du vampire (Vampire dans la forêt, 1924-1925), de la mort (La lutte contre la mort, 1915) et, bien sûr, Le Cri dont on voit la version lithographique de 1895. On retrouve ces thèmes dans la section suivante, « Les vagues de l’amour », où viennent en contrepoint les sentiments de jalousie ou d’angoisse, et la séparation. ... (Lire la suite).


 

 
 
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