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Lettre n° 499
du 18 mars 2020
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 

Nous publions cette Lettre par égard pour tous ceux qui ont travaillé à la réalisation des spectacles et expositions proposés. Nous espérons que vous pourrez les voir prochainement.


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Fabienne Rappeneau


 

PAR LE BOUT DU NEZ de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière d’après « El Electo » de Ramón Madaula. Mise en scène Bernard Murat. Avec François Berléant, François-Xavier Demaison.
Prononcer un discours d’investiture ? Impossible dans cet état. Quatre heures avant de prendre la parole, des démangeaisons irrépressibles affectent le nez du président, réduit à se ridiculiser en tentant de les contenir. L’oto-rhino-laryngologiste, dépêché en hâte, ne peut que constater son impuissance. Selon lui, le problème est dans la tête de l’éminent patient. Aux abois, le président se voit contraint de faire appel à un psychiatre réputé pour ses résultats spectaculaires. Ils n’ont qu’une heure, le temps d’une séance, afin de trouver où réside le problème et le résoudre.
Le face à face ne se déroule pas dans le calme surtout lorsque le psy demande à faire revenir à la surface l’enfance de l’homme le plus puissant de France. François Berléant excelle dans le rôle du praticien qui, habitué à voir sa profession dénigrée, essuie les clichés que lui adresse le tribun, soupçonnant déjà où se niche le mal. Il le chambre un peu, le pousse à bout puis le calme jusqu’à ce que son patient d’une heure cède. Parvenu non sans mal à la plus haute fonction, celui-ci se refuse tout d’abord à devoir confier des blessures secrètes à un inconnu qui exerce une profession qu’il qualifie d’escroquerie. François-Xavier Demaison est exceptionnel dans un rôle où il doit faire appel à ses dons de comédien et d’humoriste. .... (Lire la suite).

 


 


Photo Krm CHE


 

LE SQUARE. Texte de Marguerite Duras. Adaptation et mise en scène Bertrand Marcos. Avec Dominique Pinon, Mélanie Bernier.
Assise toute droite sur l’un des bancs du square, une jeune femme lit un roman. Pourquoi pas « La Princesse de Clèves » ? À quelques mètres, assis lui aussi, mais sur une chaise et les jambes allongées sur une autre, un homme plus âgé semble sommeiller, une mallette à ses pieds. Le temps ensoleillé, les cris assourdis des enfants confèrent une atmosphère de gaîté, propice à la conversation. Elle est employée de maison, il est voyageur de commerce. Leur unique point commun, en apparence, est ce besoin de bavarder un moment, ne serait-ce que pour meubler la solitude. Leur approche différente de la vie donne matière à discussion. Lui est seul et n’attend rien de l’existence. Voyager, avoir de quoi manger chaque jour, dormir dans une chambre d’hôtel lui suffisent. Elle, au contraire, a une seule ambition, celle de se marier. Elle attend qu’un homme la remarque et elle s’impatiente car le temps presse. Chacun réfléchit ainsi à l’existence de l’autre, apporte réserves et conseils qu’ils s’empressent tous deux d’écarter. Si l’un ne se sent aucune disposition pour autre chose que voyager afin de vendre ses articles, l’autre souhaite impatiemment changer de condition.
Être ou ne pas être seul ? Là est la question : « Cela fait du bien, oui, c’est après que c’est un peu ennuyeux, après qu’on ait parlé. Le temps devient trop lent. Peut-être qu’on ne devrait jamais parler ». ... (Lire la suite).

 




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Spectacles Sélection


 

LES CONTES ETRANGES DE NIELS HANSEN JACOBSEN. Un Danois à Paris (1892-1902). Fils d’agriculteur, né à Vejen, petite ville industrielle du Jutland au Danemark, dont le musée est partenaire de cette exposition, Hansen Jacobsen (1861-1941) bénéficie d’une bourse de voyage qui le conduit en Allemagne, en Italie et enfin à Paris, où il s’installe en 1892 pour dix ans. C’est à cette période qu’est consacrée cette exposition, la première en France pour ce sculpteur et céramiste contemporain d’Antoine Bourdelle (1861-1929).
À cette époque, Paris est, avec Bruxelles, l’une des capitales du premier symbolisme, dans le sillage de Gustave Moreau et de Paul Gauguin. L’œuvre de Hansen Jacobsen est fortement marquée par un goût pour l’étrange, l’ambigu, voire le macabre. Ses sculptures renouent avec la mythologie nordique, les légendes scandinaves et le fantastique des contes d’Andersen. L’exposition confronte ses œuvres - plâtres, bronzes, céramiques - avec celles d’autres artistes comme les céramiques de Jean Carriès, de Paul Gauguin, de Jeanneney, qui collectionne les céramiques japonaises, les compositions graphiques d’Eugène Grasset, de Carlos Schwabe, d’Odilon Redon, de Frantisek Kupka, les peintures de Georges de Feure, de Jens Lund, de Gustave Moreau, les sculptures de Boleslas Biegas et une vaste sélection de pièces en tout genre de Bourdelle. Toutes ces œuvres s’inscrivent en outre dans la modernité ornementale de l’Art nouveau.
Le parcours en sept sections commence par une évocation du 65 boulevard Arago, une de ces cités d’artistes qui surgissent de Montmartre à Montparnasse à cette époque. Ce lieu est préservé aujourd’hui sous le nom de Cité Fleurie. Jacobsen et son épouse, la peintre Anna Gabriele Rohde, s’y installent et font venir d’autres artistes danois, ce qui crée une grande émulation surtout au contact des artistes français présents dans cette cité.
La suite du parcours s’articule principalement autour de cinq pièces majeures de Jacobsen. La première est La Petite Sirène (1901), une commande d’un amateur danois dont on voit le plâtre. ... (Lire la suite).



 
 


Photo Domaine de Chantilly


 

FABLES & BIBLIOPHILIE. Trésors du duc d’Aumale. Cette exposition est d’abord un hommage au lecteur et bibliophile qu’a été Henri d’Orléans, duc d’Aumale, cinquième fils de Louis-Philippe et créateur du musée Condé à Chantilly. Une cinquantaine d’ouvrages est ainsi présentée au milieu du somptueux Cabinet des livres. On mesure la passion qui animait le duc d’Aumale aussi bien pour les éditions rares que pour des contrefaçons hollandaises pleines d’erreurs qu’il prenait soin de relever.
L’exposition commence par un rappel sur les fables de l’Antiquité. Celles d’Ésope, esclave affranchi qui aurait vécu au VIe siècle avant notre ère, celles de Phèdre, autre esclave affranchi du Ier siècle et enfin celles du brahmane hindou Bidpaï qui aurait vécu au IIIe siècle avant notre ère. Tous trois sont les principales sources d’inspiration de La Fontaine. Deux ouvrages illustrent cette période. La Vie d’Ésope de Maxime Planude (1497) et les Fables de Bidpaï (1483) dont on voit l’illustration de la fable La Tortue et les Deux canards.
Au Moyen Âge, le genre de la fable est très répandu. Il s’agit « d’Ysopets » ou propos d’Ésope, d’ouvrages contenant des fables comme Le Roman de Renart, voire de fables originales comme celles de Marie de France (1145-1198), première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire et à considérer la fable en tant que genre littéraire à part entière. Nous avons également un recueil d’instruction chrétienne écrit vers 1320 désigné par Ci nous dit, en référence au début de chacun de ses chapitres.
À la Renaissance, la fable acquiert une dimension esthétique qui lui permet d’affirmer ses visées morales et didactiques. Certains auteurs innovent en écrivant de nouvelles fables comme celle de « la bonne femme qui portoit une potee de laict au marché ». Érasme et Rabelais s’y intéressent également. L’imprimerie permet une grande diffusion de luxueuses éditions érudites.
Puis vient Jean de La Fontaine. ... (Lire la suite).



 

 
 
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  Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray
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