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Lettre n° 477
du 17 avril 2019
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      Notre-Dame de Paris

 
 


 

Comme tous les amateurs d’art, nous avons été sidérés et profondément attristés par l’incendie qui a ravagé la charpente de Notre-Dame de Paris, une merveille d’architecture qui domine l’île de la Cité et la Seine depuis 1250.
Parmi les quatre organismes habilités à recueillir des fonds pour remettre en état la cathédrale et permettant de bénéficier, si on le souhaite, des divers avantages fiscaux accordés pour ces types de dons, nous suggérons La Fondation du Patrimoine, avec laquelle nous sommes souvent en relation. Celle-ci nous a assuré que tous les dons recueillis seraient affectés exclusivement au chantier de Notre-Dame et, surtout, qu’elle ne prélèverait aucun frais ou commission sur ces dons, contrairement à beaucoup d’associations obligées de le faire pour leurs frais de collectes et de gestion.
Pour donner, cliquer ici (lien direct).



 
      THEATRE

 
 


Photo Sebastien Leclercq


 

TRAITS D’UNION de Murielle Magellan. Mise en scène Marie-Caroline Morel. Avec Marie-Caroline Morel, Jean-Pierre Couturier, Alexis Gourret, Johanna Ricard.
Les matériaux du mobilier de son bureau sont aussi hétéroclites que les auteurs dont s’occupe Christina. Secrétaire d’édition, la jeune femme travaille pour Philippe Rochant, un écrivain en vogue, David Karrer, un jeune auteur qui vient d’écrire une première œuvre poétique et une certaine Solange Castella qui use des talents d’un nègre, ceux de David en particulier. Christina soumet à Philippe Rochant le recueil de poésies de David. Conquis, celui-ci promet de le donner à lire à son éditeur en vue de le publier. Depuis quinze jours, Christina travaille également pour Marthe Dorval, une auteure reconnue. Également séduite par le recueil de David, elle promet, elle aussi, de le remettre à son propre éditeur. On sent tout de suite chez cette femme encore belle une fêlure, un regret qui parasite son inspiration. Elle travaille sur un ouvrage qui décrit les relations des couples qui s’unissent, se désunissent, puis s’unissent de nouveau. Elle est, dit-elle, « bouleversée par cet amour qui prend sa revanche ». Lorsqu’elle apprend que Christina travaille pour Philippe Rochant, Marthe lui fait dire par son intermédiaire son souhait de le « rencontrer ». Leur entrevue va bouleverser des événements qui s’étaient pourtant si bien imbriqués. La question suivante se posera alors : « Se remet-on d’un rêve où on a trébuché ? ». ... (Lire la suite).


 


Photo Laurencine Lot


 

DIEU HABITE DÜSSELDORF de Sébastien Thiéry. Mise en scène et interprétation Éric Verdin, Renaud Danner.
Au fond de la scène une vidéo accompagne le spectacle de façon ponctuelle, séquences successives d’un banc de saumons qui folâtrent dans l’eau, remontent le courant des rivières pour frayer, tout cela pour finir sous le couteau du poissonnier ou échoués sur une plage, victimes d’une marée noire.
Au premier plan, dans un décor minimaliste occupé par des portants munis de rideaux blancs, deux hommes interchangeables, Monsieur 1 et Monsieur 2, discutent. Sept saynètes les réunissent au cours de dialogues absurdes, drôles ou émouvants, qui les plongent l’un ou l’autre dans des efforts désespérés pour s’intégrer dans la société. Bêtise, incompétence, timidité, transparence, bref, autant de tares conséquences de jugements de valeur auquel nul n’échappe, sanctionnées par la solitude, la castration ou l’abandon. Les remèdes emportent les deux personnages dans un univers surréaliste et déshumanisé : jugé imbécile par son entourage, Monsieur 1 ou 2 rejoint une cohorte de congénères dans une ville type, ne retrouve plus d’emploi après avoir provoqué des faillites en chaîne, s’inscrit dans une agence du troisième type pour trouver un ami, songe à recourir à l’amputation pour exister, décide de faire l’emplète d’un zizi, au grand dam de sa conjointe. ... (Lire la suite).



 
      SPECTACLES

 
 


© Affiche Rmn - Grand Palais, Paris 2019

 

(E)MOTION WIM WENDERS. Le Grand Palais offre pendant cinq jours les 13 500 m2 de sa grande nef à Wim Wenders pour un spectacle monumental inédit. Le cinéaste ne prétend pas faire un film d’artiste ni même une « œuvre d’art vidéo » mais simplement un « Objet Plastique Non Identifié » ! Pour cela il a repris des scènes de quelques-uns de ses films, 16 en tout, soit une petite moitié de ses longs métrages, en les agençant sans ordre apparent. Pendant une demi-heure de gigantesques images sont projetées en boucle sur le mur et son abside qui fait face à l’entrée et sur les deux murs latéraux, situés à 270 mètres l’un de l’autre ! La musique, omniprésente, choisie par le réalisateur pour cet événement, couvre avec bonheur le bruit des spectateurs qui déambulent dans la grande nef.
De temps en temps surgissent des images plus identifiables que d’autres. C’est avec nostalgie qu’on revoit Nastassja Kinski et Harry Dean Stanton dans Paris, Texas ; qu’on retrouve la troupe de Pina Bausch exécutant, entre autres, sa célèbre farandole ; ou encore Peter Falk, Bruno Ganz et Solveig Dommartin dans Les Ailes du désir. Bien sûr tout le monde reconnaît la musique de Buena Vista Social Club jouée sur quelques plans de ce film, emblématique de son auteur.
Si la projection est de très grande qualité, les murs de la grande nef avec leur enchevêtrement de piliers, poutrelles, galeries gâchent un peu le spectacle. Celui-ci n’a rien de semblable avec ce que l’on peut voir, par exemple, à La Nuit aux Invalides, mais mérite d’être vu, d’autant plus qu'il est gratuit et éphémère. R.P. Nef du Grand Palais 8e Du 18 au 22 avril 2019, de 21h00 à minuit. Entrée libre. ... (Voir visuels et vidéos).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo © Washington, National gallery of Art

 

LES NABIS ET LE DÉCOR. Bonnard, Vuillard, Maurice Denis ... Avec près de quatre-vingt-dix œuvres présentées, cette exposition originale, la première en France consacrée à ce sujet, nous montre l’intérêt que les Nabis portaient aux arts décoratifs. Ces « prophètes », nabis en hébreux, voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s’impose comme principe fondamental de l’unité de la création. Cette conception s’inscrivait dans un courant plus général qui avait commencé en Angleterre avec le mouvement Arts & Crafts dans les années 1860. En France, c’est le galeriste Siegfried Bing qui donne l’impulsion à cet art en commandant des ensembles peints disposés dans sa galerie de l’Art nouveau, au-dessus de meubles dessinés par des artisans. Nous en voyons un exemple avec les sept panneaux, dont six sont conservés aujourd’hui au musée départemental Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye, qu’il avait commandé à Ranson pour l’aménagement d’une salle à manger. Comme ses confrères, Ranson a choisi de représenter des femmes dans ce décor. Il y a une dimension allégorique à cet ensemble qui associe, dans une gamme chromatique simplifiée, avec de simples silhouettes, la femme à la fertilité de la terre.
La scénographie d’Hubert Le Gall tente de reconstituer certains de ces décors qui, pour la plupart ont été dispersés au gré des ventes. On peut voir ainsi, outre le décor pour Bing, quelques-unes des neuf compositions en diptyque ou triptyque peintes par Vuillard pour son ami Alexandre Natanson sur le thème des Jardins publics. ... (Lire la suite).

 
 


Photo © musée du quai Branly - Jacques Chirac. Photo Claude Germain

 

OCÉANIE. Après la Royal Academy of Arts de Londres, cette exposition riche de près de deux cents objets anciens comme contemporains est présentée aujourd’hui à Paris. Elle décrit les cultures et les peuples insulaires de ce continent aux vingt-cinq mille îles qui recouvre un tiers de la surface du globe. Elle commémore aussi le deux-cent-cinquantième anniversaire du premier des trois voyages (1768-1779) du capitaine James Cook, explorateur et cartographe, qui marquent la connaissance européenne du Pacifique.
Le parcours de l’exposition, très compréhensible grâce à des panneaux didactiques explicites, est divisé en neuf sections. Il commence par un préambule avec la carte de la région, expliquant comment, grâce à la glaciation, des hommes partis d’Asie sont arrivés il y a 40 000 ans dans la Nouvelle-Guinée actuelle. Entre 8 000 et 4 000 avant J.-C. une nouvelle vague de peuplement s’est amorcée en Asie du Sud-Est et les peuples de langues austronésiennes s’en sont allés en pirogue à la conquête du Pacifique. Vers 1300, toutes les îles étaient atteintes, de la Nouvelle-Guinée à l’île de Pâques, d’Hawaï à la Nouvelle-Zélande.
La première section nous montre le savoir-faire de ces habitants pour naviguer sur de petites pirogues ornées de figures protectrices, en s’aidant du vol des oiseaux et de cartes. Les deux pirogues exposées ici et bien sûr cette « pirogue des âmes » sont de véritables œuvres d’art, comme la plupart des objets de cette exposition. ... (Lire la suite).

 
 


Photo © Thomas Houseago © ADAGP, Paris 2019. Photo : Fredrik Nilsen Studio

 

THOMAS HOUSEAGO. Almost Human. Dans le catalogue consacré à cette exposition, Fabrice Hergott avoue que « longtemps [il avait] eu quelques réserves sur [le] travail » de Thomas Houseago. Ce n’est qu’en voyant L’Homme pressé, une sculpture monumentale présentée devant le Palazzo Grassi durant la Biennale de Venise de 2011, qu’il prit conscience, comme le grand public et tant d’autres directeurs de musée avant lui de l’importance de cet artiste.
Né à Leeds (Royaume-Uni) en 1972, Houseago termine ses études à De Ateliers à Amsterdam, ville où il expose pour la première fois en 1996. Depuis 2003 il vit à Los Angeles où il travaille dans son gigantesque atelier, Owl Studios (l’atelier de la chouette). De nombreuses expositions lui ont été consacrées au Pays-Bas, en Belgique, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, au Canada. Ses œuvres sont présentes dans nombre de musées et collections privées mais, à part la présence de Walking Man dans « Rodin. L’exposition du centenaire » au Grand Palais (Lettre 431), c’est la première exposition qui lui est consacrée en France.
Son œuvre est dans la lignée de celles d’Henry Moore, Georg Baselitz ou Bruce Nauman qui se concentrent sur une représentation de la figure humaine dans l’espace. Sans renier cette filiation, Houseago apporte beaucoup d’idées nouvelles, en particulier dans cette œuvre gigantesque, réalisée spécialement pour cette exposition, Cast Studio (stage, chairs, bed, mound, cave, bath, grave) dont la réalisation, filmée par sa compagne Muna El Futuri, est montrée dans la même salle que celle-ci.
Profitant des travaux dans le musée et de l’envoi de certaines pièces en Corée du Sud et en Allemagne, l’exposition peut se tenir dans les grandes salles du rez-de-chaussée, dont les immenses baies vitrées donnent sur le parvis et la Tour Eiffel. Il y a ainsi une correspondance entre les œuvres de Thomas Houseago et les sculptures du parvis. ... (Lire la suite).

 

 
 
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