Notre sélection de visuels de l'exposition

« MUSEE DU MONDE ARABE »

parmi ceux mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue
(mis en ligne le 7 juin 2012)



Vue d'ensemble
Vue d'ensemble
PREAMBULE
 
Torse de femme. Arabie du sud, Yémen. Albâtre, 58 x 35,5 x 15 cm environ. Collection particulière.
 
Stèle funéraire, Yémen, Ier siècle av. J.C. – Ier siècle ap. J.C., albâtre, 44,5 x 26 cm, collection particulière américaine, Djeddah, Arabie Saoudite jusqu’à 1969.
 

THEME I
Les Arabies, berceau d'un patrimoine commun

 

Ecritures arabe, grecque et syriaque. Église Saint-Serge, Zabad, environs d’Alep, début VIe siècle, original en basalte, Bruxelles, musée Royaux d’art et d’histoire.
 
Mère et enfant, peut être morts à l’accouchement, et provenant des hypogées, vêtus et parés à la mode grecque, traduisent l’esprit de la riche société arabe hellénisée de Palmyre, la Tadmor des Arabes, fusionnant Orient et Occident en une culture originale, Palmyre, 1er moitié du IIIe siècle, calcaire, Damas, dépôt du musée national.
 
Ecriture sudarabique. Inscription commémorant une offrande dans le temps de Tur’at, au nord de San’â’, fin du IIe siècle, calcaire, Paris, dépôt du musée du Louvre, département des Antiquités orientales.
 
Takhewit : terme amazigh, selle de méhari pour femme, Touareg, Sahara central, Ahaggar, actuel sud algérien, début du XXe siècle, bois, cuivre incrustation et broderie, Paris, dépôt du musée du Quai Branly.
 
Tehayhayt : terme amazigh, sac de voyage de femme, Touareg, Sahara central, Ahaggar, sud algérien, année 1950, cuir, teinture végétale et broderie, Paris, dépôt du musée du Quai Branly.

THEME II
Sacré et figures du divin

 

Sceau cylindre (Enki-Ea est le dieu sage qui a inventé l’homme), époque d’Akkad, vers 2340-2200 av. J.-C., serpentine, Paris, dépôt du musée du Louvre, département des Antiquités orientales.
 
Al-Lât est l’une des trois déesses mekkoises mentionnées par le Coran pour fustiger le paganisme arabe qui en faisait des filles de Dieu, Région de Khanaser au sud d’Alep (Syrie), Ier siècle, calcaire, dépôt du musée d’Alep.
 
El, Ugarit, Ras Shamra (Syrie), bronze récent, vers XIIIe siècle av. J.-C., calcaire, pièces rapportées, aujourd’hui disparues, traces de bitume dans la cavité des yeux, Syrie, dépôt du musée de Lattaquié.
« Les représentations du divin, symbolisé par l’or, abondent sur cette icône, contant la mort et la montée au ciel de Marie, la « Dormition ». Monde céleste contenu dans une mandorle bleue auréolant le Christ et la hiérarchie des anges vêtus d’or, monde terrestre composé des apôtres et des saints. Tous entourent la Vierge dont le Christ recueille l’âme, sous forme d’une nouvelle née, pour l’escorter vers le ciel où elle est représentée en gloire. » Attribuée à Yühanna Ibn Abdel Masîh. École d’Alep, première moitié du XVIIIe siècle Dépôt de la collection Georges Antaki.
 
La « Menorah », tapis « Porte du ciel », le Caire (Egypte), milieu du XVIe siècle, Padoue, dépôt de la Comunità Ebraica du Padova.
 
Le sacrifice d’Abraham, anonyme des Basiliens, vers 1780, tempera sur bois, Liban, dépôt de l’Ordre basilien alépin.
 
Le Pentateuque, également appelé Torah, envoyé par l’abbé Dorval en 1749, Egypte, 1353, encre sur papier, Paris, dépôt de la Bibliothèque nationale de France.
 
Feuillet de Coran de style coufique où de petites rosette dorées marquent la séparation des versets des sourates, Sourates « Hûd », XI, v. 119-123, et « Yûsuf » (Joseph, XII, v.1) ; « Hûd », XI, v. 101-104 ; v. 112-115 ; v. 115-119, Moyen-Orient, Ixe siècle, encre, gouache et or sur parchemin, Paris, musée de l’IMA.
La répétition du nom de Dieu orne, telle une incantation, ce livre de l’artiste Etel Adnan, Etel Adnan (1926, Liban), Zikr (invocation de Dieu), 1978, crayon, aquarelle et encre sur cahier japonais, Paris, musée de l’IMA.
 
Evangile, Basse-Egypte, 1178-1180, parchemin, 286 ff., reliure Louis XIV, Paris, dépôt de la Bibliothèque nationale de France.
 
L’écriture biharî de ces feuillets de coran est une variante du naskhî oriental. Son nom proviendrait de la matière appliquée sur la page pour la préparation du papier avant que le copiste entreprenne la calligraphie du texte sacré. Sourates « Yûnas » (Jonas), X, v. 109, et « Hûd », XI, v. 1-3 Inde, XIVe –XVe siècle Encres, gouache et or papier Musée de l’IMA.
 

Panneau de revêtement mural. Tunisie, Qallaline, XIXe siècle Pâte argileuse, décor peint sur glaçure opaque Paris, musée de l’IMA.
 

Aretas IV (9 av. J.-C. – 40 ap. J.-C.), royaume de Nabatène. Droit (en haut): Têtes jumelées d’Obodas III et de son épouse. Revers (en bas) : Buste diadémé et drapé d’Arétas IV ; légende en nabatéen : « Aretas, roi des Nabatéens, an 1 » Argent, 4,75g.

 

THEME III
Les villes

 

Ce manuscrit témoigne de la transmission des savoirs grecs sur plusieurs siècles, sans cesse transmis, traduits et commentés par des savants de langue et de cultures diverses, ici les Syriaques. Ainsi, l’Isagoge de Porphyre (233-310), introduction aux Catégories du philosophe grec Aristote ( 233-350 av. J.-C.), a été traduit en syriaque par Athanase de Balad (+ 686), patriarche d’Antioche, savant et féru de philosophie. Au XVIIIe siècle encore, en fut exécutée cette copie de la BNF. Syrie ?, XVIIIe siècle Dépôt de la Bibliothèque nationale de France.
 
Tablette coranique (lawh) « Mentionne Marie, dans le Livre. Elle quitta sa famille et se retira en un lieu ver l’Orient. Elle plaça un voile entre elle et les siens. Nous lui avons envoyé notre Esprit : il se présenta devant elle sous la forme d’un homme parfait. Elle dit : « Je cherche une protection contre toi, auprès du Miséricordieux ; si toutefois tu crains Dieu ! » Il dit : « Je ne suis que l’envoyé de ton Seigneur pour te donner un garçon pur ». Elle dit : « Comment aurais-je un garçon ? Aucun mortel ne m’a jamais touchée et je ne suis pas prostituée ». Il dit : « C’est ainsi : Ton Seigneur a dit : “Cela m’est facile”. Nous ferons de lui un Signe pour les hommes ; une miséricorde venue de nous. Le décret est irrévocable. » Maroc, XIXe siècle ? Pigments et encre sur bois Dépôt du musée du quai Branly, Paris.
 
Globe céleste, signé Lutf Allâh al-Muhibb, Inde, vers 1650, laiton gravé, incrusté d’argent, Paris, musée de l’IMA.
 
Ecritoire à compartiments multiples et amovibles, dont 3 munis d’un couvercle destinés à l’encre, au sable utilisé pour sécher l’encre et à la pâte d’amidon servant à sceller les messages, Inde du Nord, XVIIIe siècle, laiton martelé, décoré gravé et ajouré, Paris, musée de l’IMA.
 
Table basse de scribe à trois tiroirs, Turquie, fin du XVIIIe siècle, bois marqueté de nacre et d’écaille de tortue, Paris, musée de l’IMA.
 
Inscriptions du chandelier, Syrie ou Mésopotamie, 2ème moitié du XIIIe siècle, bronze martelé et travaillé au tour et anciennement incrusté d’argent, Paris, musée de l’IMA.
 
Paon, Espagne, Cordoue (?), fin Xe-début XIe siècle, bronze coulé, décor ciselé, dépôt de la Furusiyya Art Foundation.
 
Astrobale planisphérique, signé Sharaf Allâh, Maroc, 1765-179, laiton gravé, incrustations d’argent, Paris, musée de l’IMA.
 
Etui à Thora, Baghdad, Irak, vers 1879/1880, argent, partiellement doré, corail, décor au repoussé. H: 104.5 cm, D: 27.5 cm. Collection particulière.

Bandeau figuratif, kilim, Tunisie, seconde moitié XIXe siècle, tapisserie à chaîne et trame en laine (tenture murale ou couverture de matelas), Paris, musée de l’IMA.
 
Grande coupe à oiseau, à décor incisé dit sgraffiato, Syrie, XIIIe siècle, pâte argileuse, décor incisé et de glaçures transparentes colorées sur engobe blanc, dépôt de la Furusiyya Art Foundation.
 
Empire moghol. Djahangir Shah (1605-1628, 1014-1037h). Pièce d’or d’un mohur. Droit : Le Grand Moghol Djahangir nimbé, assis en tailleur sur un trône, tenant dans sa main droite une coupelle sur piedouche ; en persan, à droite, « le destin a dessiné sur cette monnaie d’or … », puis à gauche, « … le portrait de sa Majesté Djahangir Shah ». Or, diamètre 21 mm, poids 10,89 gr. BnF (ancienne collection Charvet, 1863).
 
Gilet de cérémonie ou de mariage, Tunisie, début du XXe siècle, et fin du XIXe siècle, soie et argent doré, Paris, musée de l’IMA.
 
Diadème (tâj ou sfifa), Tétouan (Maroc), XVIIIe siècle – XIXe siècle, or, perles, émeraudes et rubis brodés sur toile, Paris, musée de l’IMA.

THEME IV
L'expression de la beauté

 

Une île de la mer de Chine, école de Bagdad (Irak), seconde moitié du XVIe siècle, encre, pigments à l’eau et or sur papier, Paris, musée de l’IMA.
 
Buste de femme étirant sur sa poitrine l’une de ses tresses et tenant un oiseau, vers 1730, stuc sculpté, Damas, musée national de Damas.
 
Baya (1931-1998, Algérie), La Dame aux roses, 1966 Gouache sur papier , 100 x 150 cm. Musée de l’IMA.
THEME V
Un temps de vivre
Vièle monocorde (imzad, enzad, terme amazigh, touareg), Ahaggar, actuel sud algérien, début XXe siècle, Calebasse, bois, peu de chèvre, crin de cheval, pigment.
 
Derbouka, Tunisie, terre cuite, peau, Paris, dépôt du musée du Quai Branly.
 
Le luth, Tunisie, bois, cordes de métal et de nylon, nacre, Paris, dépôt du musée du Quai Branly.
Le qânûn, Tunisie, bois, nacre, cordes de métal et de nylon, Paris, dépôt du musée du Quai Branly.
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