Parcours en images et en vidéos de l'exposition

A L'EST LA GUERRE SANS FIN
1918-1923

avec des visuels et des vidéos mis à la disposition de la presse,
et nos propres prises de vue

Cliquer ici pour revenir ou aller à l'article publié dans la Lettre n°467 du 28 novembre 2018



I - La dissolution des empires
Scénographie
Quatre grands empires dominent l’Europe centrale et orientale en 1914 : l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Russie et, de manière résiduelle, l’Empire ottoman. Ce dernier conserve en outre le contrôle du Levant. Ces empires sont des constructions multinationales complexes, toutes multiséculaires, sauf l’Empire allemand assez récent. La Grande Guerre commence par une crise diplomatique balkanique. Elle aboutit à une conflagration générale entre les quatre empires. L’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, bientôt rejoints par l’Empire ottoman, s’opposent à la Russie, aidée notamment par ses partenaires occidentaux, la France et le Royaume-Uni.

L’acharnement et la durée du conflit affectent durement les empires, et plus particulièrement la Russie, l’Empire ottoman et l’Autriche-Hongrie. Malgré leur puissance apparente, ils subissent d’importants revers militaires à partir de 1916-1917, qui attisent des tensions internes grandissantes. Chaque empire entre en crise : la Russie est emportée par la révolution dès 1917. L’Autriche-Hongrie et l’Empire ottoman subissent en 1918 de grandes défaites, qui provoquent leur éclatement et une situation de chaos politique. L’Allemagne, battue sur le front Ouest, doit elle aussi déposer les armes : le régime impérial s’effondre. Conséquences de la défaite des quatre empires : des populations très diverses, dont la guerre a souvent accru les aspirations nationales, doivent s’adapter, à l’Est et au Levant, à une situation inédite, marquée par la violence et l’instabilité.
 
Texte du panneau didactique
 
Carte des accords Sykes-Picot. © Archives du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
 

Interview du professeur John Horne.

 

En 5 min, le professeur John Horne nous explique les enjeux et la nature des conflits à l'Est de l'Europe occidentale de 1918 à 1923.

 

Cliquer ici ou sur l'image pour l'écouter.

 
Les protagonistes à la fin de la Grande Guerre
 
Hebdomadaire Le Petit Journal, n°1468 du 9 février 1919. © BnF / domaine public.
 
Carte satirique de l’Autriche-Hongrie dessinée par L.G. Ilger, vers 1908. Paris, BnF.
Paris, Quai d’Orsay, Salon de l’Horloge du Ministère des Affaires étrangères.
Séance d’inauguration de la Conférence de la paix, 18 janvier 1919.
© ECPAD / Marcel Lorée.
 
Clairon de l'Armistice du 11 novembre 1918.
 
Bonne année ! Affiche sur la révolution russe. Nanterre, musée des mondes contemporains.
Vaasa. Passage en revue des troupes finlandaises par le général Mannerheim, 26 février 1918 (détail). © Droits réservés.
Scénographie
II - La fabrique des traités
Scénographie

Comment faire la paix après de très dures années de guerre, qui ont exacerbé les tensions nationales ? Les attentes des peuples sont fortes, parfois irréalistes.

Les ambitions des vainqueurs sont grandes elles aussi, mais leurs conceptions et leurs objectifs partiellement contradictoires : l’Américain Wilson soutient une politique idéaliste des nationalités ; le Britannique Lloyd George reste proche de la tradition de l’équilibre européen ; le Français Clemenceau est hanté par la persistance d’une menace potentielle allemande. L’Italie s’estime mal récompensée de son engagement. Malgré les efforts des diplomates, les traités sont élaborés dans des conditions difficiles. Le cas de l’Europe centrale et orientale, comme celui du Levant, sont particulièrement épineux : par quoi et comment remplacer les empires multiethniques détruits ? Les réalités territoriales et nationales enchevêtrées s’accordent mal avec le modèle de l’État-nation homogène. Les grandes puissances doivent arbitrer entre leurs alliés. Des nations longtemps dominées cherchent à retrouver leur indépendance, sans toujours y parvenir. Les vaincus - Allemagne, Autriche, Hongrie, Bulgarie, Empire ottoman -, tenus à l’écart des négociations, en éprouvent du ressentiment. La Russie, en révolution est exclue. Les populations sont occasionnellement consultées, mais ce n’est pas systématique, et les résultats parfois faussés pour des motifs stratégiques. Rien d’étonnant à ce, qu’à peine conclus, les traités soient vivement critiqués et contestés.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Mémoire sur l’indépendance de l’Ukraine, présenté à la conférence de la Paix par la délégation de la république ukrainienne et carte annexe, 1919.
 
Panneau didactique.
 
Panneau didactique.
Scénographie
Scénographie et question "Qu'est-ce qu'un état viable ?"
Texte didactique sous la vitrine
 
Affiche placardée dans la ville de Versailles annonçant la signature du traité dans la galerie des glaces du château le 28 juin 1919. © Archives départementales des Yvelines.
 
J'ai vu... Les trois grands ouvriers du monde nouveau. Lloyd George - Clémenceau - Wilson.
 
Traité de paix dit « Traité de Versailles » signé à Versailles le 28 juin 1919 ; original de l’instrument de ratification français signé à Paris le 13 octobre 1919.
 
Sacrifice à l’Internationale, affiche anti-bolchevique.
III - Les marches de l'est
Scénographie

Les marches de l’Est, en 1914, ce sont d’une part les confins orientaux des Empires allemand et austrohongrois, d’autre part les confins occidentaux del’Empire russe.

Après l’éclatement de ces empires, en 1917-1918, se créent ou se recréent, sur ces immenses territoires, des entités politiques moins étendues mais plus nombreuses : outre la Russie et l’Allemagne, isolées, diminuées par les défaites et par les troubles intérieurs, il faut compter avec la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, l’Ukraine…
La région est fortement déstabilisée par les répercussions de la Révolution russe, qui aboutit à une impitoyable guerre civile en Russie, et à toute une série de soulèvements révolutionnaires en Finlande, dans les pays baltes ou en Allemagne. Si la révolution l’emporte en Russie, ailleurs, les forces contre-révolutionnaires, notamment les redoutables corps-francs allemands, s’imposent. Guerres entre États et guerres civiles se recoupent, les violences sont extrêmes. Partout les populations civiles sont prises à partie, les minorités subissent de terribles traitements, notamment les Juifs, régulièrement victimes de pogroms.
La Finlande, les pays baltes, la Pologne et l’Ukraine, confrontés à l’hostilité, ouverte ou masquée, de la Russie et de l’Allemagne, s’affrontent parfois également entre eux, notamment pour améliorer leurs frontières. Dans ce contexte chaotique, la France intervient de multiples manières, y compris militaire, se posant en garant des traités et de la stabilité politique.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Déchargement des troupes et du matériel des navires français dans le port d’Odessa. © ECPAD.
 

Vidéo muette montrant, avec des cartes, le déroulement des principaux faits politiques et militaires des Marches de l'Est entre 1917 et 1923.

 

 
 
Passeport de la comédienne Pauline Kalenska émis par la République démocratique ukrainienne. © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Anne-Sylvaine Marre-Noël.
 
Casque allemand figurant la tête de mort des Freikorps, troupes paramilitaires constituées de soldats démobilisés à la suite de la défaite allemande de 1918. © Riga, collection du Latvijas Kara Muzejs.
Scénographie
 
Aux armes ! Affiche de propagande polonaise, 1920.
 
Bâton de Maréchal de Pologne du Maréchal Ferdinand Foch.
 
Billets de banque délivrés par les instituts d’émissions des pays venant de déclarer leur indépendance (Russie, Lituanie, Pologne, Estonie).
 
Réfugiés allemands originaires de Prusse orientale en route pour l’Allemagne après le plébiscite en Mazurie (actuelle Pologne), 1920.
Corps givrés de soldats de l’Armée blanche massacrés par les bolcheviks
et récupérés par les troupes britanniques, sous la neige à Omsk, hiver 1919.
IV - L'Europe médiane
Scénographie

L’Europe médiane, c’est, en 1914, l’Autriche-Hongrie, ainsi que les pays balkaniques ayant peu à peu accédé, plus particulièrement au début du XXe siècle, à une totale indépendance en se dégageant de la tutelle de l’Empire ottoman : Grèce, Serbie, Monténégro, Roumanie, Bulgarie, Albanie.

La désagrégation de l’Autriche-Hongrie en 1918 et la quasi disparition de la Turquie d’Europe bouleversent la région. Les trois vaincus, l’Autriche, la Hongrie et la Bulgarie, perdent d’importantes portions de territoires et de populations, d’où un mécontentement qui attise les mouvements révolutionnaires – tel, en Hongrie, le bref gouvernement de Béla Kun – puis contre-révolutionnaires, causes de nombreuses et meurtrières violences.
De nouveaux États apparaissent : la Tchécoslovaquie, le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (future Yougoslavie). D’autres sortent très renforcés sur le plan territorial et démographique, notamment la Roumanie. Les traités officialisent ces vastes remaniements.
Les contestations de frontières et les problèmes de minorités subsistent cependant. La Hongrie, notamment, se heurte à presque tous ses voisins. Des tensions apparaissent entre vainqueurs, par exemple entre l’Italie et le royaume des Serbes, Croates et Slovènes, pour le contrôle de Fiume et de sa région.
La France, présente militairement dans la région, pèse activement sur le règlement des conflits. Elle contribue à former les armées des États dont elle soutient l’action : Tchécoslovaquie, royaume des Serbes, Croates et Slovènes, Roumanie.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Carte postale contre le traité de Trianon et le partage de la Hongrie. © Budapest, Magyar Nemzeti Múzeum (musée national hongrois).
 

Vidéo muette montrant, avec des cartes, le déroulement des principaux faits politiques et militaires de l'Europe médiane entre 1917 et 1923.

 

 
Scénographie
 
Tenue d’un membre des troupes de terreur du Conseil révolutionnaire du Gouvernement hongrois de 1919 (reconstitution). © MoD Military History Institute and Museum, Budapest, Hungary.
 
Officier d’un détachement contre-révolutionnaire hongrois. © MoD Military History Institute and Museum, Budapest, Hungary.
Scénographie
 
Búcsuztato... Chanson d'adieu à la monarchie austro-hongroise. Par Mihály Biró, 1918.
 
Partisans hongrois en 1921 dans la province de Burgenland, rattachée à l’Autriche depuis 1920.
Scénographie
V - Le Levant
Scénographie

Le 31 octobre 1918, défait dans les Balkans et en Palestine, l’Empire ottoman à bout de souffle signe l’armistice à Moudros.

Les provinces arabes et la Cilicie sont partagées entre la France et la Grande-Bretagne, les Italiens s’installent en Anatolie méridionale, les provinces orientales sont promises à l’Arménie, la Grèce occupe Izmir (Smyrne) tandis que la ville de Constantinople est investie par les Français, les Britanniques et les Italiens le 8 février 1919. Le traité de Sèvres, signé le 10 août 1920, réduit l’Empire ottoman à une peau de chagrin et provoque un vaste mouvement de résistance armée en Anatolie conduit par le général Mustapha Kemal Pacha, le futur Atatürk. Les victoires militaires remportées par les troupes nationalistes turques sur les Arméniens en 1920, les Français en 1921 et les Grecs en 1922 et ses succès diplomatiques auprès de la Russie soviétique, rendent possible l’élaboration d’un nouvel accord. Signé le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne permet à Mustapha Kemal de bâtir sur des bases nationales solides le seul État-nation du Levant, la République turque.
Les autres entités nationales, arabes, arméniennes et kurdes, qui avaient tant espéré de l’écroulement de l’Empire ottoman et des promesses du principe des nationalités prôné par les Alliés, ne survivent pas au traité de Lausanne et à la volonté de la France et de la Grande-Bretagne d’imposer, sous l’égide de la Société des Nations, leur autorité sur la Syrie, le Liban, la Palestine et l’Irak.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Fayçal et son état-major en Jordanie, début 1918.
 

Vidéo muette montrant, avec des cartes, le déroulement des principaux faits politiques et militaires au Levant entre 1917 et 1923.

 

 
 
Débarquement des Grecs à Smyrne, 15 mai 1919.
 
Proclamation officielle de la création du Grand-Liban par le général Gouraud depuis la Résidence des Pins, 1er septembre 1920. À droite du général Gouraud, le patriarche de l’Église maronite, Élias Hoyek.
Les différents protagonistes
Scénographie avec, à droite, la tenue arabe du lieutenant-colonel Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d’Arabie.
 
Tenue de sergent du 1/38 régiment Evzone formée en 1912, reconstitution.
 
État-major de Mustafa Kemal lors du soulèvement des Grecs en Turquie, 1919.
Scénographie
Scénographie
 
Traité de Lausanne signé le 24 juillet 1923. Originaux du traité et de l’instrument de ratification turc signé le 26 janvier 1924. La Courneuve, archives du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
 
Syrie, Antioche, Gorges de bab-el-Hadid – Mission Jean Brunhes et Frédéric Gadmer au Liban et en Syrie, 26 octobre 1921.
ZOOM / Les traités pour la paix

Cinq traités mettent fin à la Première Guerre mondiale : les traités de Versailles,  signé le 28 juin 1919 avec l’Allemagne, de Saint-Germain-en-Laye, signé le 10 septembre 1919 avec l’Autriche, de Neuilly le 27 novembre 1919 avec la Bulgarie, de Trianon le 4 juin 1920 avec la Hongrie, de Sèvres le 10 août 1920 avec l’Empire ottoman. Le défi était de taille. Comment faire la paix après de très dures années de guerre, qui ont tant avivé les antagonismes nationaux ?

Les grandes puissances victorieuses – États-Unis, Grande-Bretagne, France, Italie – sont loin d’être toujours d’accord entre elles. Elles doivent arbitrer entre leurs alliés. Les populations sont parfois consultées, mais ce n’est pas la règle. Les vaincus – Allemagne, Autriche, Hongrie, Bulgarie, Empire ottoman – sont tenus à l’écart des négociations, dont les résultats leur sont imposés. Le cas de l’Europe centrale et orientale, comme celui du Levant, sont particulièrement difficiles : par quoi et comment remplacer les empires multi-ethniques détruits ? Aussi, à peine conclus, les traités sont-ils critiqués et contestés. Celui de Sèvres ne sera jamais ratifié. Moins de trois ans plus tard, il est remplacé par celui de Lausanne, le 24 juillet 1923, qui l’annule en grande partie.

 
Texte du panneau didactique
 
Traité de Trianon signé le 26 novembre 1920.
ZOOM / Les réfugiés (1918-1923)

Après la défaite de l’armée grecque en Anatolie, les autorités grecques sont réticentes à faciliter un exode massif de chrétiens d’Anatolie occidentale.

Malgré l’assassinat de plusieurs milliers de chrétiens orthodoxes, ces derniers se réfugient principalement dans la ville de Smyrne (Izmir) qui devient un vaste camp de réfugiés. La convention sur les échanges obligatoires de populations, signée à Lausanne quelques mois avant le traité du même nom, impose l’unique critère religieux pour l’échange de population entre la Grèce et la Turquie. Ainsi
1,2 millions d’Anatoliens orthodoxes quittent la Turquie pour la Grèce, tandis que 400 000 musulmans rejoignent la Turquie. La Grèce a du mal à accueillir convenablement les réfugiés et leur installation provoque de vives tensions sociales et économiques.

 
Texte du panneau didactique
 
Passeport Nansen établi en 1923 à Belgrade pour Vera Makarova et sa fille.
ZOOM / Gaumont Pathé archives
Gaumont. Défilé du 14 juillet 1919.

14 juillet 1919 :
La Victoire entre dans Paris en ce jour de fête nationale. Un cortège de 16 000 soldats défile dans le coeur historique de la capitale.

Le maréchal Foch, généralissime des armées alliées, et le maréchal Joffre, commandant de l’armée française en 1914, conduisent la longue procession militaire. Celle-ci est constituée de contingents des différentes armées alliées et des grandes unités de l’armée française. Acclamées par des centaines de milliers de spectateurs, les troupes, précédées de leurs chefs, remontent l’avenue de la Grande Armée avant de franchir l’Arc de Triomphe. Après avoir salué l’immense cénotaphe honorant les « morts pour la patrie », les soldats descendent les Champs-Élysées pour rejoindre par les grands boulevards la place de la République ou s’achève le défilé.
Jalonnant le parcours de la parade entre la porte Maillot et la place de la Concorde, les opérateurs Gaumont fixent sur des milliers de mètres de pellicule nitrate cette multitude pavoisée, héros de la Grande Guerre portés au firmament de la Gloire. Conservées jusqu’à nous malgré les aléas de l’Histoire, restituées en qualité Haute Définition 4K et restaurées avec le plus grand soin par Gaumont Pathé Archives, ces bobines centenaires retranscrivent cet événement unique dans ses moindres détails. Proposées au public de l’exposition en un montage inédit de 90 minutes, les images du défilé de la Victoire éclatent en mille tableaux vivants, comme autant de fragments de notre mémoire collective.

 

 
Texte du panneau didactique
 
Gaumont. Des freikorps distribuent des tracts à la population de Berlin, 1920.
Gaumont. Les troupes francaises entrent dans Constantinople en février 1919.
 
Gaumont. Georges Clémenceau et le Maréchal Ferdinand Foch, 1920.
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Gaumont. Officiers français à Odessa, 1919.
Gaumont. Le traité de Trianon signé le 4 juin 1920 avec la Hongrie.
Gaumont. Traité de Versailles signé par l'Allemagne et les alliés le 28 juin 1919 dans la Galerie des Glaces.
 
Gaumont. Soldats belges et marins japonais à Vladivostok, 1919.
 
Gaumont. Distribution de charbon pour pallier à la pénurie de combustible.
ZOOM / Les soldats français

Les soldats français envoyés à l’Est et au Levant, entre 1918 et 1923, engagés dans des missions lointaines et complexes, eurent souvent le sentiment qu’elles étaient restées assez méconnues de l’opinion publique et qu’ils avaient été en quelque sorte oubliés. La mémoire en est cependant conservée aux Invalides, par l’intermédiaire, notamment, de plusieurs des plaques commémoratives qui entourent la cour d’honneur.

 
Texte du panneau didactique
 
Plaque commémorative en l'honneur des soldats francais envoyés à l'Est et au Levant entre 1918 et 1923.
Fanion du bataillon colonial francais de Sibérie, 1919.